Protégez vos Données : L’Impératif de la Sécurité Électronique pour les Entreprises

Les catastrophes, que ce soit naturelles ou anthropiques, peuvent frapper n’importe quand, n’importe où, et causer des dommages importants à votre entreprise. De ce fait, les entreprises, grandes ou petites, doivent reconnaître l’importance vitale de sécuriser leurs données électroniques contre les menaces croissantes.

Dans cet article, vous découvrirez quelques conseils pratiques sur la façon de protéger vos données contre les catastrophes naturelles ou anthropiques et d’assurer la continuité de vos activités.

1 – Évaluez les risques liés à vos données
La première étape pour protéger vos données contre les catastrophes naturelles ou anthropiques consiste à évaluer les risques liés à vos données. Les catastrophes naturelles ou anthropiques peuvent survenir à n’importe quel moment et même sans avertissement comme un tremblement de terre par exemple. Une situation de catastrophe peut causer la perte de données cruciales pour votre entreprise s’il n’y a aucune prévention par rapport à ce risque.

En évaluant les risques liés à vos données, vous pouvez hiérarchiser vos stratégies de protection des données et allouer vos ressources en conséquence.

2 – Choisissez une option de stockage de données fiable
La deuxième étape consiste à choisir une option de stockage de données fiable. Le stockage dans le cloud offre plusieurs avantages, tels que l’évolutivité, la sécurité, l’accessibilité et la rentabilité. Vous pouvez choisir parmi différents fournisseurs de stockage en nuage, tels que Google Drive, Dropbox ou Microsoft OneDrive, en fonction de vos besoins et de votre budget.

Par ailleurs, vous pouvez aussi stocker vos données dans un support physique d’une grande capacité. Ainsi, vous apporterez une sorte de diversification dans le stockage de vos données.

3 – Mettre en place un plan de sauvegarde et de récupération
La troisième étape consiste à mettre en œuvre un plan de sauvegarde et de récupération. Un plan de sauvegarde et de récupération est un ensemble de procédures et d’outils qui vous aident à créer des copies de vos données et à les restaurer en cas de sinistre. Un plan de sauvegarde et de récupération peut vous aider à minimiser vos pertes de données et vos temps d’arrêt en cas de sinistre.

Une violation de données peut avoir des conséquences dévastatrices. Outre les amendes réglementaires et les poursuites judiciaires, une entreprise peut subir une perte de confiance de la part de ses clients, une baisse de la valeur de sa marque et une perturbation opérationnelle majeure. La récupération après une violation de données peut être longue et coûteuse, voire impossible pour certaines entreprises.

De ce fait, la sécurité des données ne devrait pas être considérée comme une option, mais comme une priorité absolue pour assurer la pérennité et la confiance de l’entreprise dans un monde numérique en évolution constante.

4 – Chiffrez vos données
La quatrième étape consiste à les chiffrer. Vous pouvez utiliser diverses méthodes et outils de chiffrement, tels que des mots de passe, la biométrie ou des applications logicielles, pour chiffrer vos données.

Plutôt que de réagir après une violation de données, les entreprises doivent adopter une approche proactive en matière de sécurité électronique. Cela implique la mise en place de mesures robustes telles que le cryptage des données, la surveillance continue des réseaux, l’authentification multifactorielle et la sensibilisation des employés à la sécurité informatique.

5 – Éduquez votre personnel
La cinquième étape consiste à éduquer votre personnel. Planifier des séances de formation et de sensibilisation afin de permettre à votre personnel d’utiliser de manière responsable les données informatiques de votre entreprise. Ainsi, vous allez diminuer les risques de cyberattaque.

6 – Vérifier et mettre à jour votre plan de protection des données
La sixième étape consiste à revoir et à mettre à jour votre plan de protection des données. Chaque année, il y a une nouvelle version des Nouvelles Technologies de l’Information et de Télécommunication (NTIC). Il est donc extrêmement important de prendre en compte les nouveaux changements dans ce monde qui est en constante évolution.

Commémoration du 14ème anniversaire du séisme dévastateur en Haïti

12 Janvier 2024 – Communiqué de presse : Commémoration du 14ème anniversaire du séisme dévastateur en Haïti pour ne pas oublier !

Il y a exactement 14 ans, le 12 janvier 2010, Haïti a été frappé par un des séismes les plus meurtriers et dévastateurs au monde, laissant derrière lui un paysage de destruction et un peuple en deuil. Aujourd’hui, nous nous rassemblons pour commémorer cette tragédie, honorer les victimes et témoigner de la résilience du peuple haïtien face à l’adversité.

Ce séisme, d’une magnitude de 7,3 sur l’échelle de Richter, est survenu à 16h53, heure locale. Son épicentre était situé approximativement à 25 km de Port-au-Prince, la capitale du pays. Il a fait plus de 220.000 morts, 300.000 blessés et 1,3 million de sans-abris selon un bilan établi par le gouvernement Haïtien.

Malgré les efforts considérables déployés pour reconstruire et soutenir les communautés touchées, cette tragédie a laissé des séquelles visibles au sein de la population Port-au-princienne comme pour nous rappeler notre exposition et vulnérabilité face à cet aléa.

Certes des capacités ont été renforcées dans la réduction des risques notamment dans la prévention par des campagnes de sensibilisation de la population sur les comportements à adopter avant, pendant et après un séisme. Cependant, les défis demeurent, et la commémoration de cet anniversaire est également l’occasion de réaffirmer notre engagement à supporter toutes les initiatives visant au développement durable d’Haïti.

Nous appelons le secteur privé, la société civile, les acteurs politiques et la communauté internationale à continuer de soutenir Haïti dans son parcours vers la stabilité et la résilience.

En ce jour de mémoire, unissons nos prières pour tous les morts et victimes de cette journée tragique mais aussi celles et ceux qui souffrent chaque jour !

IN MEMORIA

Tout savoir sur l’AGERCA ici

AGERCA – Astuces de sûreté et de sécurité pour cette période de fête

L’insécurité est un type de risque anthropique car il est causé par le biais des actions humaines. On ne peut ignorer cette menace car elle est présente et s’augmente de jour en jour notamment au niveau de la zone métropolitaine de Port-au-Prince.

Cette situation d’insécurité a provoqué le déplacement des milliers de personnes à l’intérieur du pays et des centaines de pertes en vie humaine.

Les cas d’enlèvement et de séquestration contre rançon sont les plus courants pendant ces périodes. Cette situation crée beaucoup de panique au sein de la population haïtienne.

Le plus souvent, certaines personnes sont victimes d’un acte de banditisme à cause d’une négligence ou d’un manque de prudence.

Pendant cette période de fête de Noël et de fin d’année, il est extrêmement important de faire très attention et d’être très vigilant dans toutes vos activités.

L’AGERCA aimerait partager avec vous quelques astuces de sûreté et de sécurité pouvant réduire votre exposition aux actes de banditisme :

  • Informez vos proches de vos parcours ;
  • Sortez en groupe si possible ;
  • Évitez de sortir seul/seule la nuit sauf en cas d’extrême urgence ;
  • A l’extérieur, donnez toute votre attention à tout ce qui se passe autour de vous en voiture, à moto ou à pied ;
  • Identifiez au préalable les actions à entreprendre en cas d’urgence ;
  • Évitez d’être distrait par votre téléphone ;
  • Évitez les zones dangereuses et les détours peu fréquentés ;
  • Evitez de trop vous exposer sur les réseaux sociaux ;
  • Assurez-vous que toutes les portes de votre maison ou bureau sont bien fermées ;
  • Restez courtois.e avec tout le monde ;
  • Partagez ces astuces avec vos proches ;
  • Evitez de resister en cas de tentative de kidnapping ;
  • Modifiez ces itineraires quand cela est possible ;
  • Entre autres.

Forum sur la GRD – Des universitaires sensibilisés sur les menaces naturelles

L’AGERCA, de concert avec la Direction Générale de la Protection Civile (DGPC) et la Croix-Rouge Haïtienne (CRH), a organisé du 9 au 11 novembre dernier, trois journées de formation sur la Gestion des Risques de Désastre (GRD) pour plus d’une centaine d’universitaires venant de la zone métropolitaine de Port-au-Prince. Cette activité a été supportée par la USAID, Digicel, Miyamoto International et Ti Koze sou Konstriksyon.

Au cours de cette activité, il y a eu des intervenants de marque qui ont rehaussé l’éclat de ces trois jours de formation. Ils ont abordé les thématiques suivantes :

  1. Risque sismique
  2. Risque tsunamique
  3. Risque cyclonique
  4. Gestes qui sauvent

Les étudiants ont exprimé leurs satisfactions suite à ces trois jours de formation car ils ont estimé que les connaissances partagées étaient très nécessaires pour renforcer leurs compétences. Il faut noter qu’un bon nombre de participants sont dans le domaine de la construction, un secteur lié à la GRD.

En matière de formation en Gestion des Risques de Désastre (GRD, l’AGERCA est la référence

Un participant du FORUM

Selon la Directrice Exécutive de l’AGERCA, Mme Fania Joseph, ces étudiants formés sont considérés comme des ambassadeurs de la GRD pour l’AGERCA. Elle les encourage à dupliquer ces connaissances avec leurs proches afin de les sensibiliser sur les risques auxquels nous sommes exposés en Haïti.

En termes de perspective, l’AGERCA de concert avec ses partenaires souhaite planifier une prochaine séance de formation sur d’autres thématiques pour ce même groupe d’étudiant.

L’AGERCA encourage les autres acteurs du Système National de Gestion des Risques de Désastre (SNGRD) à travailler avec les jeunes du secteur universitaire car ils sont des acteurs remplis de motivation. Ils ont manifestement exprimé leurs intérêts à travailler à titre de volontaire dans le cadre de la gestion des risques à un niveau très technique dépendamment de leur domaine d’étude.

Offrons-leur ensemble une opportunité d’appuyer le SNGRD !

Note de presse – Des secteurs dénoncent et se mobilisent

Depuis tantôt deux semaines le pays fait face à la propagation d’une violence aveugle et terrifiante dont personne ne sait où et comment cela finira. La liste des victimes ne fait que s’allonger, et chaque jour n’est pour beaucoup que le prélude à une nuit d’angoisse et de terreur.

Devant cette situation qui oblige bon nombre de nos concitoyens à fuir les zones d’affrontement, les associations de la Société Civile représentées par l’Alliance pour la Gestion des Risques et la Continuité des Activités (AGERCA), le Centre d’analyse et de recherche en droits de l’homme (CARDH) et le Volontariat pour le Développement d’Haïti (VDH), le Secteur Privé représenté par les Associations patronales dont l’Association Des Industries d’Haïti, l’Association Touristique d’Haïti (ATH) et la Chambre de Commerce et d’Industrie Haitiano-Canadienne (CCIHC), toutes signataires de la présente, dénoncent et condamnent une fois de plus les actes odieux constitutifs “ d’une guerre qui ne dit pas son nom ”, comme l’a si bien écrit le quotidien “ Le Nouvelliste ”.

De plus soucieuses de la situation infernale que confronte une population civile aux abois, les signataires se mobilisent au travers de leurs membres respectifs pour apporter une aide humanitaire aux communautés socio économiquement marginalisées victimes de cette guerre fratricide. Comme l’a si bien dit Che Guevara, “Chaque jour, il faut se battre pour que l’amour de l’humanité se transforme en actes concrets, en actes qui donnent l’exemple, qui mobilisent” !

Les signataires lancent aussi un appel à l’unité nationale face à ce fléau et exhortent tous les acteurs de la vie nationale quelle que soit leur sensibilité, politique, sociale ou autre à se mettre ensemble et trouver des solutions pérennes à cette crise sécuritaire multidimensionnelle.

Les Gouvernants sont enjoints d’exécuter concrètement les mesures nécessaires pour ramener la Sécurité et la Paix de manière décisive, immédiate et durable avec la force de frappe mobilisée de la PNH et de l’Armée, inclus leurs Corps de Génie. De plus, que le Ministère de la Justice sévisse contre les criminels avec la plus grande rigueur prévue par la Loi et que les Ministères des Affaires Sociales et du Travail (MAST) et des Travaux Publics, Transports et Communications ( MTPTC ) enclenchent des projets immédiats à haute intensité de main d’œuvre, d’activités sportives, et de réhabilitations d’infrastructures de base, tels que cliniques, écoles, marchés, réseaux de drainage, d’alimentation d’eau et d’énergie, de Sous-Commissariat de Police Communautaire, etc… dans les quartiers les plus démunis aidant ainsi à ramener un début d’Espoir au sein des populations les plus vulnérables.

Le Pays d’abord !

Forum de solidarité envers les personnes vivant avec le VIH/SIDA

Il est 10h00 am le Mardi 22 Aout 2023, nous nous retrouvons à la salle Franck de l’Hôtel Montana où nous allons assister à la première édition du Forum de solidarité. Cette initiative est réalisée par Georgetown University et l’AGERCA de concert avec la Fédération Haïtienne des Associations de PVVIH (FEDHAP+) avec l’appui du Programme National de Lutte contre le SIDA (PNLS).

Le thème retenu pour cette première édition est le suivant : ” Se Nan Travay N ap Jwenn Diyite N “. Ce thème marche en commun accord avec l’objectif de ce Forum qui vise à promouvoir les produits des Associations de Personnes Vivant avec le VIH (PVVIH) en Haïti et contribuer à leur autonomisation.

Solidarité partagée par tous les secteurs

Au cours de ce Forum nous avons eu une représentation de presque tous les secteurs de la vie nationale pour apporter leur solidarité envers les Personnes Vivant avec le VIH (PVVIH) dans leurs sangs. Il y avait des représentants de l’Etat, du secteur privé, de la société civile et des Organisations Internationales. Les différentes présentations des intervenants se basaient sur une forme de plaidoyer et de solidarité envers les PVVIH.

Lors d’une présentation, un responsable d’association des PVVIH a déclaré ceci « il est tant que l’état Haïtien prenne la responsabilité d’assurer la gestion complète des 152.000 PVVIH en Haïti. Il a insisté en disant que si un jour les bailleurs décident de ne plus financer les médicaments ARV (Anti-Rétro Viral) et les aliments pour ces personnes qu’allons-nous donc faire ? »

Cette déclaration était tranchante car effectivement les supports en termes de médicaments (ARV) et d’aliments sont supportés par des fonds externes. Il faut noter que cette assistance a un rôle vital dans la survie des PVVIH. Ce responsable a voulu souligner ce point important afin d’encourager l’Etat Haïtien à participer aussi dans cette assistance.

Une autre représentante du Ministère de la Planification et de la Coopération Externe (MPCE) a fait une présentation de la mission de chaque Ministère du pays dans la lutte contre le VIH/SIDA dans le pays. Elle a voulu montrer la transversalité de cette lutte et invité tous les secteurs de la vie nationale à donner leur contribution afin d’arrêter la propagation de ce virus.

D’un autre côté, un intervenant a mis en avant la corrélation qui existe entre les situations d’urgence et la recrudescence des cas de VIH dans le pays. L’intervenant a insisté pour demander aux autorités du Système National de Gestion des Risques de Désastre (SNGRD) de faire une gestion holistique des crises en prenant en compte le risque de propagation du VIH/SIDA dans les abris provisoires recevant les personnes déplacées.

Du coup, une bonne compréhension de la GRD et également le développement d’une culture d’inclusion face aux PVVIH est nécessaires. Ces derniers sont très souvent victimes de préjudices dans la réponse aux urgences vu qu’ils ne sont pas bien situés dans les groupes nécessitant une aide que ce soit médicale ou sociale.

Exposition des produits des associations des PVVIH

Ce Forum a donné l’opportunité aux associations des PVVIH d’exposer leurs produits pour les faire connaitre et pour profiter d’en vendre. Nous avons pu constater différents types de produits comme :

  1. Des produits artisanaux
  2. Des produits de nettoyage
  3. Des produits alimentaires
  4. Entre autres

Les organisateurs ont profité pour inviter les institutions présentes lors de ce forum à visiter les exposants qui étaient sur place et acheter leurs produits afin d’assurer la survie de leurs initiatives. Les participants.es ont été très satisfaits.es de leurs achats.

Le Forum de Solidarité a été un évènement incontournable pour les associations des PVVIH et les institutions qui travaillent avec elles. Selon les feedbacks des différentes parties prenantes de ce forum, il a été une réussite car ils ont pu mettre le projecteur sur les différentes initiatives des associations des PVVIH. Grâce à ce forum, les différents secteurs présents ont fait un plaidoyer extrêmement important pour les associations des PVVIH afin de les faire prendre conscience de leurs capacités tout en favorisant leur automisation.

Kominike pou laprès – 2zyèm sondaj sou ensekirite a an Ayiti

Lè nou gade kijan kriz ensekirite ak imanitè a kontinye ap ravaje peyi a, Alyans pou Jesyon Risk ak Kontinite Aktivite (AGERCA) te angaje konpayi konsiltasyon Diagnostic & Development Group (DDG) pou fè yon dezyèm sondaj sou sitiyasyon an. Sondaj sa a te reyalize sou menm baz ak menm kesyon sa nou te fè nan mwa janvye 2023. Li gen pou objektif anplis konprann fason moun ki te patisipe nan ankèt la wè evolisyon sitiyasyon ensekirite a nan peyi a. Nan sondaj sa a, nou te pwofite mande patisipan yo santiman yo parapò ak posibilite pou yon fòs entènasyonal ta vin ede PNH la vin konbat gang nan peyi a.

Aprè ankèt la, nou ka deja souliye majorite konpatriyòt nou yo (66%) kwè sitiyasyon ensekirite a vin pi malouk ke jan l te ye an janvye 2023 a ; (68%) aksepte PNH la bezwen nan moman n ap pale la yon fòs entènasyonal pou ede l retabli sekirite nan peyi a.

Tout rezilta dezyèm sondaj sa a disponib sou sit entènèt AGERCA sou lyen sa a : Klike la

Konsènan menm sondaj AGERCA te fè sou sitiyasyon ensekirite a nan mwa janvye 2023, majorite moun ki te patisipe nan sondaj sa dakò pou polis nasyonal la jwenn yon fòs entènasyonal ki ka ede l goumen ak gang ki gen zam yo. Premye rapò sa a disponib tou sou sit entètèt AGERCA : Klike la

Nan moman kritik sa a, li enpòtan anpil pou tout moun ki konsène nan sityasyon peyi a, nan nivo nasyonal ak entènasyonal, travay ansanm pou rezoud prese prese defi sekirite Ayiti ap fè fas la. Rezoud kriz sa a pral mande pou nou itilize yon apwòch kote tout moun, tout enstitisyon patisipe. Konsa, nou pral genyen plis kapasite pou nou pran kèk desizyon konnya pou anpeche vyolans yo kontinye, konsa n ap ka adopte solisyon k ap dire pi lontan epi elimine kòz rasin ensekirite yo.

Yon lòt fwa ankò, nou pa vle rete an silans. N ap di twòp dlo nan je ak twòp san koule. Pandan n ap tann mezi sosyal ki pèmèt nou tabli yon sistèm ki pi jis ak ekitab, n ap di li lè li tan pou lapè retounen epi sikilasyon machandiz ak moun fèt san kè kase.

An nou mete yon fen nan sa epi yon kòmansman yon nouvo Ayiti !

Kisa ki AGERCA ?

Alyans pou Jesyon Risk ak Kontinite Aktivite (AGERCA) te kreye an 2007 aprè yon konpetisyon PADF (Fondasyon Devlopman Panameriken) nan objektif pou ankouraje sektè prive a ak sosyete sivil la pou sipòte Sistèm Nasyonal k ap Jere Risk ak Dezas (SNGRD) nan peyi a.

AGERCA se pwen fokal pou sektè prive a ak sosyete sivil la nan SNGRD ke Direksyon Jeneral Pwoteksyon Sivil (DGPC) ap kowòdone.

Pou w konnen plis sou AGERCA : Klike la

Communiqué de presse – Exercice de simulation dans l’Artibonite

L’Unité des Exercices (U-SIMEX) de la direction générale de la Protection civile (DGPC) avec l’appui du Programme des Nations unies pour développement (PNUD), à travers le projet de Renforcement de capacités pour la prévention des risques (CREWS-Haïti), et du Programme alimentaire mondiale (PAM), organise un exercice de simulation dans le but de tester la capacité de réponse des institutions communales et locales face à une situation de tremblement de terre suivi d’un tsunami et évaluer les compétences des services d’urgence dans les communes des Gonaïves, d’Anse-Rouge, de Gros-Morne et Terre-Neuve.

Cet exercice de simulation fonctionnel aura lieu le vendredi 19 mai 2023, et impliquera des équipes de secours, des pompiers, des forces de l’ordre et d’autres services de secours locaux dans les communes mentionnées plus haut.

Le scénario de l’exercice prévoit un tremblement de terre majeur, enregistré au nord de l’île d’Haïti sur la faille Nord Hispaniola, d’une magnitude 8.7 sur l’échelle de Richter. Ce séisme provoquera une alerte rouge de tsunami notamment pour l’île d’Haïti, Turks et Caicos et le Sud-Est de Cuba. Pendant la gestion de l’événement, la situation météorologique risque de se dégrader. À noter que ce scénario reflète la réalité du séisme suivi d’un tsunami du 7 Mai 1842 et celui du 21 Août 2021.

En termes de résultats attendus, les équipes de secours doivent démontrer leurs capacités à travailler ensemble pour évaluer les dégâts, rechercher des survivants et fournir une assistance médicale d’urgence aux personnes affectées.

Cet exercice de simulation est une occasion pour la DGPC de tester ses plans d’urgence et ses procédures en cas de catastrophe naturelle, en collaboration avec les services de secours locaux. Il permettra également d’identifier les forces et les faiblesses de la réponse de la protection civile et d’améliorer les plans et les procédures pour mieux préparer la population à faire face à de tels événements.

Nous encourageons la population à prendre connaissance de cet exercice de simulation afin de se préparer davantage face au risque sismique et tsunami. Nous rappelons l’importance de disposer d’un kit d’urgence, de connaître les plans d’évacuation et de suivre les instructions des autorités en cas de catastrophe naturelle.

La DGPC remercie ses différents partenaires et les autorités communales et locales tout en invitant tout un chacun à travailler ensemble pour assurer la sûreté et la sécurité de tout le monde en cas de tremblement de terre et de tsunami.

Contact :
Madame Berla Severin
Unité de communication de la protection civile Haiti
Telephone : +5093921 2020
Courriel :
berla.severin@protectioncivile.gouv.ht

Source Protection civile : cliquez-ici

Sismologie citoyenne en Haïti : Tout ce que vous devez savoir

Sur ces 50 dernières années, les séismes ont coûté 800 milliards de dollars — l’essentiel dans les pays développés — et 1.3 millions de vies humaines — l’essentiel dans les pays en développement. Face à ces chiffres, qui ne montrent pas de signe d’inflexion, la conscientisation face au risque continue d’appliquer l’approche classique où les connaissances détenues par les scientifiques sont traduites « vers le bas » pour le public et les décideurs. Une approche inverse, « ascendante », où les citoyens collectent et partagent des informations sur les séismes, pourrait-elle être un modèle alternatif ? Notre hypothèse de travail est qu’un mode de diffusion de la connaissance qui place le citoyen ou les communautés au coeur du dispositif de production et d’utilisation de l’information scientifique, peut améliorer la sensibilisation de la population et promouvoir des initiatives de protection. Le projet OSMOSE teste cette hypothèse par une expérience de sismologie participative interdisciplinaire en Haïti, pays qui fut le théâtre d’une catastrophe sismique majeure le 12 janvier 2010.

Ainsi, nous cherchons à développer et à tester des stratégies pour pérenniser un réseau sismique multi-acteurs en Haïti, en relation avec les leçons apprises des lots de travaux sur l’Amélioration et renforcement de ce réseau sismique citoyen, la socioanthropologie du risque sismique, la co-construction d’un système d’information citoyen efficace.

Les objectifs spécifiques sont :

  1. de convertir les hôtes des stations RS en ambassadeurs citoyens des tremblements de terre ;
  2. de s’assurer que la compatibilité linguistique est au coeur de toutes les activités de communication d’OSMOSE ;
  3. d’établir un dialogue avec les parties prenantes institutionnelles nationales ;
  4. d’insérer des activités sur le risque sismique dans les programmes éducatifs.

Quelques résultats à date :

  1. Un excellent complément scientifique à un réseau sismologique conventionnel ;
  2. Chez les citoyens, une forte demande d’information sur les séismes ;
  3. Les hébergeurs sont fiers de participer à une expérience scientifique ;
  4. Les hébergeurs sont motivés à contribuer à leur pays comme «sismo-citoyens».

Nous cherchons maintenant à :

  1. Augmenter le nombre de sismomètres hébergés par des citoyens, écoles, secteur privé ou ins􀀐tu􀀐ons nationales ;
  2. Engager le secteur de l’éducation ;
  3. Mieux connaitre les besoins de chacun en termes d’information sur les séismes ;
  4. Transférer le système ayiti-séisme vers les partenaires haïtiens.

Cette journée d’échange sera animée par des présentations magistrales, des affiches et flyers. L’objectif est d’échanger sur les problèmes, solutions, ou questions face à la surveillance sismique du territoire haïtien, pour une meilleure maitrise des risques associées.

Atelier de travail « Durabilité de la sismologie citoyenne »
30 mars 2023 – hôtel Villa Thérèse, Pétionville, Haïti
Session hybride : URGéo – Visioconférence
Le lien Zoom :

09.00 – 09.10 : Accueil des invités et ouverture de la journée (Dominique Boisson : Prof UEH et coordonnateur URGéo)
09.15 – 09.35 : Brève présentation du projet OSMOSE (S. Symithe, Faculté des Sciences et URGéo, E. Calais, Professeur ENS Paris)
09.40 – 10.00 : Géologie et risque sismique (Bureau des Mines et de l’Energie)
10.05 – 10.25 : Amélioration de la connaissance et la réduction du risque sismique en Haïti (PNUD)
10.30 – 10.50 : Apport de la sismologie citoyenne dans la prise des décisions (Direction Générale de la Protection Civile)
10.55 – 11.20 : Pause-café – visite des KAKEMONO OSMOSE et URGéo
11.20 – 11.40 : Nouvelle stratégie pour la gestion des risques (AGERCA)
11.45 – 12.05 : Activité générale sur les aléas telluriques (Ambassade de Suisse)
12.10 – 12.30 : Retour d’expérience en matière de sismologie à l’école (Collège Catts Pressoir)
12.35 – 12.55 : Communication et éducation face à la menace sismique (GeoHazards International)
13.00 – 14.00 : Débats
14.00 – 15.00 : Fin de l’atelier et Repas

Voir aussi : https://ayiti.unice.fr/ayiti-seismes  et https://ayiti.unice.fr/osmose/

 

Bulletin sismique pour la période allant du 1er au 28 Février 2023

Selon les observations faites à partir des réseaux locaux (Ayiti-seismes et UTS) et régionaux (Cuba, Jamaïque et République Dominicaine), l’activité sismique en Haïti pour la période allant du 1er au 28 février 2023 est marquée par la survenue de 110 séismes de magnitudes comprises entre 0,7 et 5,5. Par rapport au mois de janvier durant lequel 129 séismes ont été observés, le mois de janvier a donc enregistré 19 séismes en moins, soit une diminution de 14,7 %.

Parmi les séismes notés, deux secousses légères et modérées de magnitudes 5,5 et 4,8 se sont produites les 16 et 21 février en mer à l’ouest de Môle Saint-Nicolas et au sud de Belle Anse (cercles rouges). Sur les 110 séismes enregistrés, 97, soit 88,1 % ont une magnitude inférieure ou égale à 3 et 59, soit 53,64%, ont une profondeur inférieure ou égale à 10 km. Le nombre de séismes survenus en mer est de 48, soit 43,64%, avec 14 le long de la faille Nord- Grand’Anse-Nippes, ce qui laisse supposer un risque de tsunami si les conditions avaient été réunies, (faille en mer, magnitude minimum de 6,5, profondeur maximum de 50 km).

Figgure 1. Carte des épicentres des séismes (en jaune) enregistrés au cours du mois de février 2023 montrant la répartition de quelques failles (en rouge) sur tout le territoire

En ce qui a trait aux trois (3) départements les plus touchés par le séisme du 14 août 2021 (Nippes, Grand’Anse et Sud) dont l’épicentre a été localisé dans les Nippes, les activités sismiques dues en grande partie aux répliques et aux nouveaux déclenchements qui s’en sont suivis, ont ainsi évolué du 14 août 2021 au 28 février 2023.

Du 14 août 2021 au 28 février 2023 (18 mois 17 jours), les Nippes ont enregistré durant cette période 1113 séismes, la Grand’Anse en a connu 1145 et le Sud 395, soit un total de 2653 séismes. Il faut toutefois noter que parmi les 24 séismes enregistrés dans la Grand’Anse, pendant le mois de février, soit 21,8 %. Il y en a qui ont leurs épicentres localisés en mer au nord de Jérémie, le long de la zone de la faille Nord – Grand’Anse – Nippes.

Les Nippes, la Grand’Anse et le Sud ont enregistré au cours du mois de février, 54 séismes sur les 110 notés, soit 49 %, alors que le nombre était de 103 sur 129 en janvier (79,8 %). On a assisté à une augmentation des séismes survenus en février dans les Nippes et le Sud, alors que le nombre a largement diminué dans la Grand’Anse. Ce département reste néanmoins le plus secoué du territoire en février.