Forum de solidarité envers les personnes vivant avec le VIH/SIDA

Il est 10h00 am le Mardi 22 Aout 2023, nous nous retrouvons à la salle Franck de l’Hôtel Montana où nous allons assister à la première édition du Forum de solidarité. Cette initiative est réalisée par Georgetown University et l’AGERCA de concert avec la Fédération Haïtienne des Associations de PVVIH (FEDHAP+) avec l’appui du Programme National de Lutte contre le SIDA (PNLS).

Le thème retenu pour cette première édition est le suivant : ” Se Nan Travay N ap Jwenn Diyite N “. Ce thème marche en commun accord avec l’objectif de ce Forum qui vise à promouvoir les produits des Associations de Personnes Vivant avec le VIH (PVVIH) en Haïti et contribuer à leur autonomisation.

Solidarité partagée par tous les secteurs

Au cours de ce Forum nous avons eu une représentation de presque tous les secteurs de la vie nationale pour apporter leur solidarité envers les Personnes Vivant avec le VIH (PVVIH) dans leurs sangs. Il y avait des représentants de l’Etat, du secteur privé, de la société civile et des Organisations Internationales. Les différentes présentations des intervenants se basaient sur une forme de plaidoyer et de solidarité envers les PVVIH.

Lors d’une présentation, un responsable d’association des PVVIH a déclaré ceci « il est tant que l’état Haïtien prenne la responsabilité d’assurer la gestion complète des 152.000 PVVIH en Haïti. Il a insisté en disant que si un jour les bailleurs décident de ne plus financer les médicaments ARV (Anti-Rétro Viral) et les aliments pour ces personnes qu’allons-nous donc faire ? »

Cette déclaration était tranchante car effectivement les supports en termes de médicaments (ARV) et d’aliments sont supportés par des fonds externes. Il faut noter que cette assistance a un rôle vital dans la survie des PVVIH. Ce responsable a voulu souligner ce point important afin d’encourager l’Etat Haïtien à participer aussi dans cette assistance.

Une autre représentante du Ministère de la Planification et de la Coopération Externe (MPCE) a fait une présentation de la mission de chaque Ministère du pays dans la lutte contre le VIH/SIDA dans le pays. Elle a voulu montrer la transversalité de cette lutte et invité tous les secteurs de la vie nationale à donner leur contribution afin d’arrêter la propagation de ce virus.

D’un autre côté, un intervenant a mis en avant la corrélation qui existe entre les situations d’urgence et la recrudescence des cas de VIH dans le pays. L’intervenant a insisté pour demander aux autorités du Système National de Gestion des Risques de Désastre (SNGRD) de faire une gestion holistique des crises en prenant en compte le risque de propagation du VIH/SIDA dans les abris provisoires recevant les personnes déplacées.

Du coup, une bonne compréhension de la GRD et également le développement d’une culture d’inclusion face aux PVVIH est nécessaires. Ces derniers sont très souvent victimes de préjudices dans la réponse aux urgences vu qu’ils ne sont pas bien situés dans les groupes nécessitant une aide que ce soit médicale ou sociale.

Exposition des produits des associations des PVVIH

Ce Forum a donné l’opportunité aux associations des PVVIH d’exposer leurs produits pour les faire connaitre et pour profiter d’en vendre. Nous avons pu constater différents types de produits comme :

  1. Des produits artisanaux
  2. Des produits de nettoyage
  3. Des produits alimentaires
  4. Entre autres

Les organisateurs ont profité pour inviter les institutions présentes lors de ce forum à visiter les exposants qui étaient sur place et acheter leurs produits afin d’assurer la survie de leurs initiatives. Les participants.es ont été très satisfaits.es de leurs achats.

Le Forum de Solidarité a été un évènement incontournable pour les associations des PVVIH et les institutions qui travaillent avec elles. Selon les feedbacks des différentes parties prenantes de ce forum, il a été une réussite car ils ont pu mettre le projecteur sur les différentes initiatives des associations des PVVIH. Grâce à ce forum, les différents secteurs présents ont fait un plaidoyer extrêmement important pour les associations des PVVIH afin de les faire prendre conscience de leurs capacités tout en favorisant leur automisation.

L’importance cruciale des formations sur les gestes qui sauvent dans les entreprises

Dans le contexte professionnel moderne, la sécurité des employés est une priorité fondamentale pour toute entreprise responsable. Face à l’imprévisibilité des accidents et des urgences médicales, il est essentiel de doter le personnel des connaissances nécessaires pour intervenir rapidement et efficacement en cas de situation d’urgence. Les formations aux gestes qui sauvent jouent un rôle crucial dans la préparation du personnel à faire face à ces situations critiques. Cet article met en évidence l’importance capitale de ces formations pour la sécurité, la réactivité et le sauvetage de vies au sein d’une entreprise.

Préparation face aux urgences médicales

Les urgences médicales, telles que les crises cardiaques, les cas d’étouffement, les Accidents Vasculaires Cérébraux (AVC) ou les accidents graves, peuvent survenir n’importe où et à tout moment, y compris sur le lieu de travail. Le personnel bien formé aux gestes qui sauvent est mieux préparé pour faire face à ces situations critiques avant l’arrivée des secours médicaux professionnels. Les formations incluent souvent l’apprentissage des premiers secours, les déplacements d’urgence, l’arrêt d’une hémorragie, la Réanimation Cardio-Pulmonaire (RCP), l’utilisation d’un Défibrillateur Automatisé Externe (DAE) et d’autres compétences vitales qui peuvent faire la différence entre la vie et la mort.

Réactivité immédiate et réduction des risques

Dans une situation d’urgence, chaque seconde compte. Le temps d’intervention rapide est crucial pour stabiliser la victime et minimiser les risques de complications graves. Le personnel formé aux gestes qui sauvent est capable de réagir rapidement et de fournir une assistance médicale vitale jusqu’à l’arrivée des secours professionnels ou d’une ambulance. Ces compétences permettent de maintenir la victime dans un état stable et d’améliorer significativement ses chances de récupération.

Sauvetage de vies sur le lieu de travail

Le lieu de travail est un endroit où les employés passent une grande partie de leur temps, ce qui signifie que les urgences médicales peuvent survenir parmi les collègues. La formation sur les gestes qui sauvent permet aux employés de devenir des “premiers répondants” compétents, capables de fournir une aide vitale en cas de besoin. Que ce soit face à un collègue victime d’un malaise, d’une blessure ou d’un accident, le personnel formé aura les connaissances et la confiance nécessaires pour agir rapidement et efficacement, sauvant potentiellement des vies sur le lieu de travail.

Renforcement de la confiance et de l’esprit d’équipe

Les formations aux gestes qui sauvent ne se limitent pas seulement à l’acquisition de compétences médicales. Elles renforcent également la confiance et l’esprit d’équipe au sein de l’entreprise. Les employés se sentent valorisés et en sécurité lorsqu’ils savent que leur entreprise se soucie de leur bien-être et qu’elle investit dans leur formation. Cette initiative renforce également les liens entre les membres du personnel, qui comprennent l’importance de collaborer pour assurer la sécurité de tous et de toutes.

Conclusion

En conclusion, les formations aux gestes qui sauvent jouent un rôle fondamental dans la préparation du personnel d’une entreprise face aux urgences médicales. En donnant aux employés les compétences nécessaires pour intervenir rapidement et efficacement en cas de besoin, ces formations sauvent des vies et réduisent les risques de complications graves. Elles créent également un environnement de travail plus sûr, renforcent la confiance des employés et favorisent un esprit d’équipe positif. Investir dans de telles formations est un choix avisé pour toute entreprise soucieuse de la sécurité et du bien-être de son personnel.

L’AGERCA peut vous assister dans la réalisation de vos sessions de formation sur les gestes qui sauvent pour votre personnel. Nous avons déjà formé plus d’une centaine d’employés.es venant de plus d’une dizaine d’entreprises en Haïti. Si votre entreprise n’est pas encore membre de cette alliance, rejoignez-nous pour bénéficier gratuitement des séances de formation sur les gestes qui sauvent.

Aujourd’hui, l’insécurité alimentaire touche près de 4,7 millions de personnes en Haïti

Les besoins alimentaires en Haïti sont de plus en plus précaires. La situation socio-politique du pays entraine un niveau d’insécurité incontrôlable qui affecte principalement les voies de communication routière ne permettant pas l’obtention de certaines denrées au niveau des marchés. Au niveau des récoltes, les agriculteurs ne possédant pas un système de conservation, se trouvent dans l’obligation d’observer leurs récoltes avariées dans les jardins. Cela provoque une baisse excessive au niveau de la production nationale haïtienne.

L’insécurité alimentaire continue de s’aggraver en Haïti. Selon le dernier rapport de la Coordination Nationale de la Sécurité Alimentaire (CNSA), il y a environ 4,7 millions de personnes qui se trouvent dans une situation d’insécurité alimentaire. Ce qui représente près de la moitié de la population haïtienne qui est estimée à plus de 12 millions d’habitants selon les dernières estimations de l’Institut Haïtien de Statistique et d’Informatique (IHSI). Parmi les personnes affectées, 19.000 se trouvent dans une situation de catastrophe, considéré comme la dernière phase (Phase 5) du cadre intégré de classification de la sécurité alimentaire.

On peut citer notamment quelques causes de l’aggravation de cette situation :

  • Violence des gangs armés
  • Infrastructures routières très limitées
  • Faible production agricole
  • Choc économique
  • Séisme du 14 août 2021 dans le Sud du pays

La CNSA classifie par zone de priorité les villes touchées par l’insécurité alimentaire dans le but d’orienter les acteurs humanitaires vers les cas les plus urgents.

Zones de priorité 1 – Il s’agit de zones classées en situation d’urgence ayant plus de 50% de la population en phase 3 ou plus selon le cadre intégré de classification de la sécurité alimentaire. Quelques villes concernées: Haut-Plateau ; Cité-Soleil ; Grand-Anse (rural) ; Anse à Veau ; Miragoâne ; Petite Rivière des Nippes ; Arnaud ; Petit Trou des Nippes ; Ennery ; Gros-Morne ; Marmelade ; Saint-Michel de l’Attalaye ; La Tortue ; Anse-à-Foleur ; Chansolme ; Port-de-Paix ; Saint-Louis du Nord ; La Gonave ; Arniquet, Chardonnières, Coteaux, Ile à Vache, Les Anglais, Port à Piment, Port Salut, Roche à Bateau, Saint-Jean du Sud, Tiburon …

Zones de priorité 2 – Il s’agit de zones classées en situation d’urgence ayant moins de 50% de la population en phase 3 ou plus. Les zones concernées sont les quartiers les plus démunis de Port-au-Prince et de Croix-des-Bouquets ; Belle-Anse ; Grand-Gosier, Thiotte …

Les ménages de ces zones ont subi une perte extrême des avoirs relatifs aux moyens de subsistance notamment au niveau de la consommation alimentaire à court terme, ce qui augmente le taux de malnutrition aiguë. En termes de support, moins de 700,000 personnes représentant 7% de la population analysée ont pu bénéficier d’une assistance alimentaire d’urgence sous forme de ration ou de transfert monétaire.

La CNSA recommande donc trois phases d’action :

  1. Interventions d’urgence pour toucher les ménages dans les zones classées en phase 4 de l’IPC ainsi que ceux en situation de catastrophe (phase 5) ;
  2. Appui aux moyens d’existence pour accompagner les populations affectées afin de reconstruire et de développer leurs moyens d’existence en leur offrant des intrants agricoles et des crédits ;
  3. Articulation entre l’urgence et le développement dans le but d’avoir des effets plus durables lors des interventions humanitaires pendant cette situation de crise.

En somme, ces 4,7 Millions de personnes ont un grand besoin d’assistance humanitaire. Toutes les couches sociales de la population Haïtienne peuvent apporter leur contribution notamment le secteur privé des affaires et la société civile. En ce sens, l’AGERCA encourage la coordination avec les partenaires nationaux dans l’objectif de faire des interventions et continuer à supporter au fur et à mesure ces personnes affectées tout en mettant en évidence les impacts à long terme.

Téléchargez le rapport complet ici

Journée Mondiale du Sida – L’égalité, un atout pour l’éradication de l’épidémie du sida

La dernière phase du VIH provoque la maladie SIDA qui provoque un déficit immunitaire chez l’homme aggravant la santé de tous ceux qui en sont atteints et est considérée mondialement comme une maladie incurable. Le VIH peut être transmis de différentes façons ; par des rapports sexuels non protégés avec une personne infectée, par l’utilisation d’aiguilles, de seringues ou d’autres instruments tranchants contaminés ou par une transfusion sanguine avec du sang contaminé. Elle peut également être transmise d’une mère infectée à son enfant pendant la grossesse, l’accouchement ou l’allaitement. Il convient également de noter que le virus ne peut pas vivre pendant une minute à température ambiante.

Selon l’ONUSIDA, les premiers signes cliniques du Syndrome d’ImmunoDéficience Acquise (SIDA) ont été décrits en juin 1981 aux États-Unis. Le Virus de l’Immunodéficience Humaine (VIH), qui affaiblit le système immunitaire, a été identifié en 1983. Depuis le début de l’épidémie, 79.3 millions de personnes ont été infectées par le VIH et 36.3 millions de personnes sont mortes de maladies liées au sida. En 2020, 37.7 millions de personnes vivaient avec le VIH. Le VIH/SIDA reste une préoccupation nationale majeure, en particulier pour les populations à risque et marginalisées. En 2018, environ 160 000 personnes vivaient avec le VIH en Haïti et 7 300 nouvelles infections au VIH ont été enregistrées. Le SIDA est avant tout une maladie qui est soumise à de nombreux préjugés quoique les études et les recherches montrent qu’il s’agit de la dernière phase du virus VIH. Malgré cela, les Personnes Vivant avec le VIH (PVVIH) sont encore stigmatisées.

Pour cette journée mondiale, les Nations Unies ont mis en avant le thème « ÉGALISER » qui est un appel à l’action pour que chacun s’engage à éradiquer complètement cette épidémie. Pour corroborer ce thème, l’ONUSIDA a déclaré : « Pour mettre fin au SIDA, nous devons nous attaquer aux inégalités de ressources ».  Le thème s’attaque à cet aspect afin d’éliminer toute sorte de stigmatisation et de discrimination envers les Personnes Vivant avec le VIH (PVVIH).

L’AGERCA, en tant que partenaire de l’Université Georgetown aux Etats-Unis à travers le projet TIDE, durant sa dernière série de formation réalisée au mois de septembre, a mis en évidence le fait que la majorité des personnes infectées peuvent vivre sans avoir aucun élément détectant la maladie. Ces dernières peuvent donc passer toute leur vie avec le virus et ne sont pas très vulnérables. Avec un support médical régulier, elles deviennent conscientes de leur situation et adoptent un style de vie qui leur permet d’intégrer tout type de travail. Par conséquent, des méthodes préventives peuvent être adoptées pour inclure les PVVIH dans les différentes couches de la société sans impacter leur environnement. Parmi ces méthodes, nous pouvons citer la PreP (Prophylaxie de Préexposition) qui est la plus connue mais toujours à sa phase incubatrice en Haïti. Des programmes ont été mis en place avec un ensemble de composantes classées en priorités de travail : dépistage et traitement, prévention et éducation, soutien social, prévention de la transmission mère-enfant, le tout réalisé au niveau de la société civile pour une meilleure connaissance du VIH.

Le SIDA est parmi les maladies encore mal comprises par plus d’un. On n’accorde pas une attention spécifique pour améliorer la connaissance de chacun non seulement pour une meilleure prise en charge du VIH et aussi pour se familiariser avec les bases de cette maladie. De 2011 à 2019, des projets et institutions se sont concentrés sur ce fait pour augmenter la sensibilisation et la formation des communautés afin de réduire l’impact de la maladie et aussi pour enlever le mépris qu’il y a autour du virus en Haïti. Depuis 2017, selon la FOSREF, une grande amélioration et préparation sur la propagation de la maladie a été constatée. Les sessions de formation réalisées par l’AGERCA sur cette thématique rentrent dans la même ligne du thème pour la journée mondiale de la lutte contre le VIH/SIDA qui est « ÉGALISER » et n’est qu’un début de ce plaidoyer contre la stigmatisation et la discrimination.

Dans cet objectif de réduction de l’impact du virus, des stratégies ont été adoptées pour soutenir dans un temps limité des approches avec de nouvelles ambitions basées sur les leçons apprises des maladies infectieuses surtout lors de la pandémie de COVID-19. En ce sens, le VIH/SIDA n’est pas une humiliation, voire une fatalité. La solidarité doit être portée aux PVVIH pour leur garantir une assurance en apportant le soutien psychologique dont ils nécessitent. Le secteur privé à travers l’AGERCA vient en appui en soutenant et mobilisant des partenaires pour une meilleure orientation dans la réduction de la discrimination et la stigmatisation du VIRUS. Cette année, célébrons la vie durant la journée mondiale du SIDA à travers l’inclusion sociale.

L’AGERCA plaide pour l’inclusion des PVVIH !

Fête de Noël et de fin d’année, la prudence est de mise contre la COVID-19 et l’insécurité en Haïti

En Haïti, les fêtes de Noël et de fin d’année sont considérées comme les fêtes les plus mouvementées en termes d’activités sociales et récréatives. Cette année, la situation de la période festive est très délicate avec deux situations de crise qui créent de la panique au sein de la population. Il s’agit de la COVID-19 et de l’insécurité incluant des cas d’enlèvement avec demande de rançons…

Par rapport à la situation de COVID-19 en Haïti, le dernier bilan s’élève à 25,917 cas d’infection, 765 décès et 22,666 personnes traitées. Par ailleurs, la campagne de vaccination continue sur tout le territoire national avec le support du programme COVAX. Le bilan total des personnes vaccinées s’élève à 72,102.

L’AGERCA veut rappeler à la population que la prudence est toujours de mise pour éviter de ne pas être infecté par le nouveau coronavirus pendant cette période de fête.

Les mesures de précaution contre la COVID-19 sont les suivantes :

  1. Lavez fréquemment vos mains. Utilisez du savon et de l’eau, ou une solution hydroalcoolique ;
  2. Tenez-vous à distance de toute personne surtout celle qui tousse ou éternue ;
  3. Évitez les activités de foule ;
  4. Portez un masque lorsque la distanciation physique n’est pas possible ;
  5. Évitez de vous toucher les yeux, le nez ou la bouche ;
  6. Couvrez-vous le nez et la bouche avec le pli du coude ou avec un mouchoir, en cas de toux ou d’éternuement ;
  7. Restez chez vous si vous ne vous sentez pas bien ;
  8. Consultez un professionnel de santé si vous avez de la fièvre, que vous toussez et que vous avez des difficultés à respirer.

L’insécurité est un type de risque anthropique car il est dû par le biais des actions humaines. Au cours de ces derniers mois, tout le monde a constaté une augmentation galopante de la situation d’insécurité en Haïti. Pendant cette période de fête, il est extrêmement important de faire beaucoup d’attention et d’être très vigilant dans toutes vos activités.

Quelques conseils contre l’insécurité :

  1. Informez vos proches de vos parcours ;
  2. Sortez en groupe si possible ;
  3. Évitez de sortir seul/seule la nuit sauf en cas d’extrême urgence ;
  4. Dans la rue, donnez toute votre attention à tout ce qui se passe autour de vous en voiture, à moto ou à pied ;
  5. Identifiez au préalable les actions à entreprendre en cas d’urgence ;
  6. Évitez d’être distrait dans votre téléphone ;
  7. Évitez les zones dangereuses et les détours peu fréquentés ;
  8. Eviter de faire de la propagande de vos avoirs et de vos activités sur les réseaux sociaux ;
  9. Assurez-vous que toutes les portes de votre maison ou bureau sont fermées ;
  10. Restez courtois (e) avec tout le monde. 

Dans tous les pays du monde, les fêtes de Noël et de fin d’année restent toujours les fêtes les plus exceptionnelles de l’année. L’AGERCA veut profiter de cette occasion pour souhaiter à tous un Joyeux Noël 2021 et une Heureuse Année 2022 tout en respectant les consignes susmentionnées.

AHF – Haiti | Campagne de plaidoyer “VOW – Vaccinate Our World” sur les médias pour protéger le monde

“Si la disparité immorale dans la distribution des vaccins ne vous dérange pas, la sérieuse menace que cela représente pour le monde le devrait”, telle est la principale déclaration de la campagne ‘’Vaccinate Our World’’, qui rassemble des milliers d’organisations, de la communauté scientifique, des dirigeants mondiaux et les citoyens autour de la planète pour élever leurs voix contre l’injustice évidente dans l’accès aux vaccins COVID19.

L’initiative, qui est dirigée par la AIDS Healthcare Foundation (AHF), le plus grand fournisseur de soins et de traitement du VIH et du sida au monde, vise à « sonner l’alarme » pour éviter un scénario encore plus catastrophique sans égalité d’accès aux vaccins de COVID -19 à tous les pays, en particulier les plus pauvres.

Cette initiative soulève cinq points clés :

  1. Les pays du G20 doivent s’engager à contribuer 100 milliards de dollars pour financer l’effort mondial de
    vaccination ;
  2. Mettre en place la production et la distribution de 7 milliards de doses de vaccins dans le monde en un an ;
  3. Les sociétés pharmaceutiques et les gouvernements doivent publier ou suspendre les brevets sur les vaccins COVID-19 pendant la pandémie ;
  4. Les pays doivent être transparents à 100% dans les informations et les données partagées concernant la pandémie ;
  5. Les dirigeants mondiaux doivent promouvoir la coopération internationale en tant que force motrice pour mettre fin à la pandémie et mettre de côté les intérêts politiques.

«Bien que les pays riches aient déclaré au début de la pandémie que tout le monde recevrait des vaccins, les pays à faible revenu ont reçu moins de 1% des 950 millions de doses administrées dans le monde», a déclaré le président de l’AHF Michael Weinstein. “Alors que les pays les plus riches stockent égoïstement des vaccins, les experts prédisent que ce sera probablement jusqu’à la fin de 2022, lorsque les populations les plus vulnérables du monde auront été vaccinées et que leur vie sera en sécurité. C’est inacceptable”, a-t-il ajouté.

AHF, une organisation dont l’expérience est basée sur 34 ans de travail dans la réponse au VIH et au SIDA, et qui a été présente dans la réponse aux flambées de virus Ebola en Afrique subsaharienne, assure qu’avec un virus tel que le SRAS-CoV2 , “aucun pays ne sera en sécurité tant que tous les citoyens du monde ne seront pas vaccinés”, car le virus ne reconnaît pas les frontières et est hautement contagieux.

Le Directeur général de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus, a récemment noté que 87% des plus de 700 millions de vaccins administrés dans le monde sont allés dans des pays à revenu élevé ou intermédiaire de la tranche supérieure, tandis que les pays à faible revenu en ont à peine reçu 0,2%. Les pays à revenu élevé ont vacciné en moyenne 1 personne sur 4, tandis que seulement 1 personne sur 500 dans les pays à faible revenu a reçu un vaccin COVID-19. Sur tous les vaccins produits dans le monde, les trois quarts étaient concentrés dans seulement 10 pays, alors qu’il y a au moins 30 pays qui n’ont pas reçu une seule dose.

À partir du 23 avril, en moyenne dans les pays d’Amérique latine et des Caraïbes, 8.2 doses avaient été appliquées pour 100 habitants, à l’exception du Chili, avec 71 doses pour 100 habitants.

En revanche, dans les pays développés, la moyenne est de 51 doses pour 100 habitants, et dans des cas comme Israël et les Émirats arabes unis, elle a dépassé 100 doses pour 100 habitants.

En Amérique latine et dans les Caraïbes, la plupart des pays dépendent du mécanisme conjoint COVAX pour accéder aux vaccins (créé par l’OMS et l’Initiative mondiale pour les vaccins et la vaccination, GAVI), qui a été très lent en raison du manque d’intrants de production et des processus bureaucratiques des entreprises pharmaceutiques.

En plus de garantir un financement suffisant pour l’achat de vaccins, la production de vaccins doit être augmentée dans le monde entier et l’accès aux brevets doit être fluide pour permettre une augmentation rapide de la production. Pour mettre fin à la pandémie, il faudra également beaucoup plus de partage d’informations et de coopération entre les nations – y compris la suppression des restrictions auto-imposées sur les exportations de vaccins pour les pays en excédent. Les dirigeants du G20 et des institutions financières mondiales telles que le Fonds Monétaire International et la Banque Mondiale doivent également s’engager à intensifier leurs contributions immédiatement.

“Les nations du monde entier ont dépensé des milliards de dollars pour lutter contre le nouveau coronavirus et ont perdu des billions de productivité avec leurs économies dévastées: 100 milliards de dollars est un petit prix à payer pour protéger tout le monde sur la planète avec des vaccins. Ils sauvent des vies”, a déclaré Weinstein.

La campagne « Vacciner Notre Monde », promue dans le monde entier avec l’acronyme VOW, propose de rassembler autant de signatures numériques que possible des organisations et des individus, via son site Web ici, avec une campagne intense dans au moins 45 pays sur quatre continents, sur les réseaux sociaux, les médias numériques complétés par des événements formels et / ou une presse virtuelle à Bangkok, Johannesburg, Londres, São Paulo et Washington, DC et des annonces officielles dans les principaux journaux du monde.

L’organisation invite les gens à suivre les hashtags sur Twitter et partager la campagne via le site officiel ici :

  • Anglais : #VaccinateOurWorld et #VOWnow ;
  • Espagnol : #VacunarNuestroMundo ;
  • Portugais: #VacunaNossoMundo ;
  • Français : #VaccinerNotreMonde

Ce que vous devez savoir sur les gestes qui peuvent sauver des vies en situation de détresse

Avec un minimum de formation sur les gestes qui sauvent, vous pouvez sauver la vie d’une ou plusieurs personnes. Regarder une personne en situation de détresse avec un minimum de formation sur les gestes qui sauvent, vous pouvez sauver la vie d’une ou plusieurs personnes. Regarder une personne en situation de détresse et ne pas pouvoir intervenir par manque de connaissance peut causer un sentiment de culpabilité surtout s’il s’agit d’un proche.

De ce fait, il est crucial d’apprendre un minimum sur les bons gestes qui peuvent sauver des vies et de les pratiquer à travers des exercices de simulations.

Les situations de détresse et les gestes appropriés

L’étouffement

Que faire en cas d’étouffement de l’enfant ou du nourrisson ?
La réponse est ici

Comment réagir face à un adulte qui s’étouffe ?
La réponse est ici

Le saignement

Les gestes appropriés en cas de saignement.
Pour savoir cliquez ici

L’inconscient

Comment mettre une personne en Position Latérale de Sécurité (PLS) ?
La réponse est ici

L’arrêt cardiaque ou le malaise cardiaque

Comment faire un massage cardiaque ?
La réponse est ici

Comment utiliser un défibrillateur ?
La réponse est ici

La brûlure

Les gestes d’urgence face à une brûlure
La réponse est ici

Chaque année, des milliers de personnes meurent par faute d’une petite action mineure envers une personne en situation de détresse. Avec l’application des conseils ci-dessus, vous pouvez arriver à sauver une ou plusieurs vies. Chaque année, cinq millions de personnes sont victimes d’un accident de la vie courante. Parmi ces victimes, on compte un million d’enfants. On peut arriver à réduire ces tragédies si beaucoup de personnes connaissent et pratiquent les gestes qui sauvent. Alors, formez-vous pour sauver des vies !

Fêtes de Noël et de fin d’année, la prudence est de mise contre la COVID-19 et l’insécurité en Haïti

En Haïti, les fêtes de Noël et de fin d’année sont considérées comme les fêtes les plus mouvementées en termes d’activités sociales et récréatives. Cette année, la situation de cette période festive est très délicate avec deux situations de crise qui sont : La COVID-19 et l’insécurité incluant des cas d’enlèvement avec demande de rançon. Ces deux situations créent de la panique au sein de la population.

Pour la COVID-19, les deux derniers bilans du Ministère de la Santé Publique et de la Population (MSPP) ont montré une légère augmentation au niveau des cas positifs de COVID-19 dans le pays. Donc, AGERCA rappelle la population que la prudence est toujours de mise pour éviter de ne pas être infecté par le nouveau coronavirus pendant cette période de fête.

Les mesures de précaution contre la COVID-19 sont les suivantes :

  1. Lavez fréquemment vos mains. Utilisez du savon et de l’eau, ou une solution hydroalcoolique ;
  2. Tenez-vous à distance de toute personne qui tousse ou éternue ;
  3. Evitez les activités de foule ;
  4. Portez un masque lorsque la distanciation physique n’est pas possible ;
  5. Évitez de vous toucher les yeux, le nez ou la bouche ;
  6. Couvrez-vous le nez et la bouche avec le pli du coude ou avec un mouchoir. En cas de toux ou d’éternuement ;
  7. Restez chez vous si vous ne vous sentez pas bien ;
  8. Consultez un professionnel de santé si vous avez de la fièvre, que vous toussez et que vous avez des difficultés à respirer.

L’insécurité est un type de risque anthropique car elle est arrivée par le biais des actions humaines. Au cours de ces derniers jours, tout le monde a constaté une augmentation galopante de la situation d’insécurité en Haïti. Donc, pendant cette période de fête, il est extrêmement important de faire beaucoup d’attention et d’être très vigilant dans toutes vos activités.

Quelques conseils contre l’insécurité :

  1. Informez vos proches de vos parcours ;
  2. Sortez en groupe si possible ;
  3. Evitez de sortir seul / seule la nuit sauf en cas d’extrême urgence ;
  4. Donnez toute votre attention à tout ce qui se passe dans la rue en voiture, à moto ou à pied ;
  5. Identifiez au préalable les actions à entreprendre en cas d’urgence ;
  6. Evitez d’envoyer des messages au volant ou à pied dans la rue ;
  7. Evitez les zones dangereuses et les détours peu fréquentés ;
  8. Reculez un peu de votre présence sur les réseaux sociaux ;
  9. Assurez-vous que toutes les portes sont fermées la nuit et lorsque vous sortez ;
  10. Restez courtois (e) avec tout le monde.

Dans tous les pays du monde, les fêtes de Noël et de fin d’année restent toujours les fêtes les plus exceptionnelles à profiter. L’AGERCA veut profiter de cette occasion pour souhaiter à tout le monde un Joyeux Noël 2020 et une Heureuse Année 2021 tout en respectant les consignes susmentionnées.

1e Décembre : Journée mondiale de lutte contre le SIDA, ce que vous devez savoir sur cette maladie

« Solidarité mondiale et responsabilité partagée », C’est le thème de l’édition 2020 de la Journée mondiale de lutte contre le sida. Lancée en 1988 par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), la journée mondiale de lutte contre le SIDA a été la première journée internationale dédiée à la santé au niveau mondial. En outre, elle devient, d’une part, une journée de manifestation de support aux personnes vivant avec le VIH (Virus de l’Immunodéficience Humaine) et d’autre part, une journée de commémoration aux personnes victimes de cette maladie. Selon les Nations Unies, le VIH est considère comme un problème majeur de santé publique dans le monde car il a causé la mort à environ 33 millions de personnes jusqu’à présent.

D’après les dernières estimations, environ 38 millions de personnes sont infectées par ce virus à la fin de 2019. Au cours de cette même période, environ 25,4 millions de personnes avaient accès à un traitement antirétroviral grâce aux efforts déployés dans le secteur.

En Haïti, nous avons la AHF (AIDS Healthcare Foundation), organisation internationale membre de l’AGERCA, qui travaille d’arrache-pied pour sensibiliser et éduquer la population contre le VIH. En plus, cette organisation assiste aussi les personnes infectées par le virus afin de les aider à mieux vivre et en toute sérénité en leur offrant le traitement gratuit. Selon le Ministère de la Santé Publique et de la Population (MSPP), le nombre de personne vivant avec le VIH  en Haïti est estimé à environ 160,000.

Facteurs de risque

Selon les Nations Unies, les facteurs ci-dessous peuvent vous exposer à un niveau élevé pour contracter le VIH :

  • la pénétration anale ou vaginale non protégée ;
  • la présence d’une autre infection sexuellement transmissible (IST) – syphilis, herpès, chlamydiose, gonorrhée ou vaginose bactérienne par exemple ;
  • le partage d’aiguilles, de seringues, d’autres matériels d’injection ou de solutions contaminées lors de l’injection de drogues ;
  • les injections, les transfusions sanguines à risque, les greffes de tissus, les actes médicaux qui amènent à couper ou percer la peau dans des conditions non stériles ; et
  • les piqûres d’aiguille accidentelles, notamment chez les agents de santé.

Prévention contre le VIH

Quelques conseils préventifs contre le VIH :

  • utilisation du préservatif masculin ou féminin ;
  • dépistage et conseil pour le VIH et les IST ;
  • circoncision médicale volontaire de l’homme ;
  • Entre autres.

Comme dit le thème de cette journée symbolique : « solidarité mondiale et responsabilité partagée ». La responsabilité de la protection de votre santé contre cette pandémie est entre vos mains. Restons ferme et solidaire pour éradiquer le VIH.