Haiti a enregistré 67 séismes au cours du mois de Mai 2024

Selon les observations faites à partir des réseaux locaux (Ayiti-seismes et UTS) et régionaux (Cuba, Jamaïque et République Dominicaine), l’activité sismique en Haïti pour la période allant du 1er au 31 mai 2024 est marquée par la survenue de 67 séismes de magnitudes comprises entre 1,1 et 3,3.

Parmi les séismes notés, 94,03%, soit 63, ont une magnitude inférieure ou égale à 3 et 37,31%, soit 25, ont une profondeur inférieure ou égale à 10 km. 20, soit 29,85%, sont survenus en mer dont 7 le long de la faille septentrionale ; ce qui laisse supposer un risque de tsunami si les conditions avaient été réunies.

Durant le mois de mai 2024, les 4 départements les plus secoués sont le Nord-Ouest avec 21 séismes, soit 31,34% ; l’Ouest avec 18 séismes, soit 26,87%, les Nippes avec 10 séismes, soit 14,93% et le Sud-Est avec 7 séismes, soit au total 56 séismes sur 67, ce qui représente 83,5 %. Au cours du mois d’avril, le classement s’était présenté ainsi : l’Ouest, les Nippes, le Sud-Est et le Nord-Ouest, avec 45 séismes sur 55, soit 81,8 %.

Pour savoir plus sur le consigne de sécurité en cas de séisme, consultez ici

Protégez vos Données : L’Impératif de la Sécurité Électronique pour les Entreprises

Les catastrophes, que ce soit naturelles ou anthropiques, peuvent frapper n’importe quand, n’importe où, et causer des dommages importants à votre entreprise. De ce fait, les entreprises, grandes ou petites, doivent reconnaître l’importance vitale de sécuriser leurs données électroniques contre les menaces croissantes.

Dans cet article, vous découvrirez quelques conseils pratiques sur la façon de protéger vos données contre les catastrophes naturelles ou anthropiques et d’assurer la continuité de vos activités.

1 – Évaluez les risques liés à vos données
La première étape pour protéger vos données contre les catastrophes naturelles ou anthropiques consiste à évaluer les risques liés à vos données. Les catastrophes naturelles ou anthropiques peuvent survenir à n’importe quel moment et même sans avertissement comme un tremblement de terre par exemple. Une situation de catastrophe peut causer la perte de données cruciales pour votre entreprise s’il n’y a aucune prévention par rapport à ce risque.

En évaluant les risques liés à vos données, vous pouvez hiérarchiser vos stratégies de protection des données et allouer vos ressources en conséquence.

2 – Choisissez une option de stockage de données fiable
La deuxième étape consiste à choisir une option de stockage de données fiable. Le stockage dans le cloud offre plusieurs avantages, tels que l’évolutivité, la sécurité, l’accessibilité et la rentabilité. Vous pouvez choisir parmi différents fournisseurs de stockage en nuage, tels que Google Drive, Dropbox ou Microsoft OneDrive, en fonction de vos besoins et de votre budget.

Par ailleurs, vous pouvez aussi stocker vos données dans un support physique d’une grande capacité. Ainsi, vous apporterez une sorte de diversification dans le stockage de vos données.

3 – Mettre en place un plan de sauvegarde et de récupération
La troisième étape consiste à mettre en œuvre un plan de sauvegarde et de récupération. Un plan de sauvegarde et de récupération est un ensemble de procédures et d’outils qui vous aident à créer des copies de vos données et à les restaurer en cas de sinistre. Un plan de sauvegarde et de récupération peut vous aider à minimiser vos pertes de données et vos temps d’arrêt en cas de sinistre.

Une violation de données peut avoir des conséquences dévastatrices. Outre les amendes réglementaires et les poursuites judiciaires, une entreprise peut subir une perte de confiance de la part de ses clients, une baisse de la valeur de sa marque et une perturbation opérationnelle majeure. La récupération après une violation de données peut être longue et coûteuse, voire impossible pour certaines entreprises.

De ce fait, la sécurité des données ne devrait pas être considérée comme une option, mais comme une priorité absolue pour assurer la pérennité et la confiance de l’entreprise dans un monde numérique en évolution constante.

4 – Chiffrez vos données
La quatrième étape consiste à les chiffrer. Vous pouvez utiliser diverses méthodes et outils de chiffrement, tels que des mots de passe, la biométrie ou des applications logicielles, pour chiffrer vos données.

Plutôt que de réagir après une violation de données, les entreprises doivent adopter une approche proactive en matière de sécurité électronique. Cela implique la mise en place de mesures robustes telles que le cryptage des données, la surveillance continue des réseaux, l’authentification multifactorielle et la sensibilisation des employés à la sécurité informatique.

5 – Éduquez votre personnel
La cinquième étape consiste à éduquer votre personnel. Planifier des séances de formation et de sensibilisation afin de permettre à votre personnel d’utiliser de manière responsable les données informatiques de votre entreprise. Ainsi, vous allez diminuer les risques de cyberattaque.

6 – Vérifier et mettre à jour votre plan de protection des données
La sixième étape consiste à revoir et à mettre à jour votre plan de protection des données. Chaque année, il y a une nouvelle version des Nouvelles Technologies de l’Information et de Télécommunication (NTIC). Il est donc extrêmement important de prendre en compte les nouveaux changements dans ce monde qui est en constante évolution.

Commémoration du 14ème anniversaire du séisme dévastateur en Haïti

12 Janvier 2024 – Communiqué de presse : Commémoration du 14ème anniversaire du séisme dévastateur en Haïti pour ne pas oublier !

Il y a exactement 14 ans, le 12 janvier 2010, Haïti a été frappé par un des séismes les plus meurtriers et dévastateurs au monde, laissant derrière lui un paysage de destruction et un peuple en deuil. Aujourd’hui, nous nous rassemblons pour commémorer cette tragédie, honorer les victimes et témoigner de la résilience du peuple haïtien face à l’adversité.

Ce séisme, d’une magnitude de 7,3 sur l’échelle de Richter, est survenu à 16h53, heure locale. Son épicentre était situé approximativement à 25 km de Port-au-Prince, la capitale du pays. Il a fait plus de 220.000 morts, 300.000 blessés et 1,3 million de sans-abris selon un bilan établi par le gouvernement Haïtien.

Malgré les efforts considérables déployés pour reconstruire et soutenir les communautés touchées, cette tragédie a laissé des séquelles visibles au sein de la population Port-au-princienne comme pour nous rappeler notre exposition et vulnérabilité face à cet aléa.

Certes des capacités ont été renforcées dans la réduction des risques notamment dans la prévention par des campagnes de sensibilisation de la population sur les comportements à adopter avant, pendant et après un séisme. Cependant, les défis demeurent, et la commémoration de cet anniversaire est également l’occasion de réaffirmer notre engagement à supporter toutes les initiatives visant au développement durable d’Haïti.

Nous appelons le secteur privé, la société civile, les acteurs politiques et la communauté internationale à continuer de soutenir Haïti dans son parcours vers la stabilité et la résilience.

En ce jour de mémoire, unissons nos prières pour tous les morts et victimes de cette journée tragique mais aussi celles et ceux qui souffrent chaque jour !

IN MEMORIA

Tout savoir sur l’AGERCA ici

BME – Bulletin annuel de 2023 des activités sismiques en Haïti

L’Unité Technique de Sismologie (UTS) du Bureau des Mines et de l’Energie (BME), se fait encore le plaisir de vous présenter le bilan des activités sismiques observées en Haïti durant les douze (12) mois de l’année 2023. Les données qui y figurent, évidemment traitées et analysées, sont collectées à partir des réseaux sismologiques locaux (Ayiti-séismes et UTS) et régionaux (Cuba, Jamaïque et République Dominicaine). Ce bilan se présente comme suit : Quantité, magnitude et profondeur des séismes enregistrés

828 séismes ont été enregistrés au cours de l’année 2023, contrairement à l’année dernière qui en a connu 1451 en raison surtout des répliques continues observées dans la partie Ouest de la presqu’île du Sud, engendrées par le séisme majeur du 14 août 2021. Le Graphique 1 montre que la répartition mensuelle de ces séismes est très inégale et affiche une valeur moyenne de 69 séismes par mois. Il indique également que le nombre de séismes a été plus élevé au début de l’année en janvier et en février, alors que l’activité sismique s’est révélée moins intense en juillet et en août, contrairement à la croyance qui veut qu’elle paraisse plus élevée durant les mois les plus chauds de l’année.

La magnitude des 828 séismes enregistrés est comprise entre 0,6 et 5,5, ce qui qualifie les séismes observés de très mineurs à modérés. Les magnitudes inférieures ou égales à 3 sont au nombre de 729, ce qui représente 88 % des séismes de l’année.

Les 99 séismes restant (12 %) ont des magnitudes variant de 3,1 à 5,5, dont 89 de 3,1 à 3,9, 8 de 4 à 4,8 et 2 de 5,5. La plus grande magnitude pour l’année 2023 a été de 5,5 survenue en février à l’Ouest de Môle Saint Nicolas (Nord-Ouest) et en juin entre les villes d’Abricot et de Jérémie (Grand’Anse).

En mer, le nombre de séismes enregistrés pour l’année s’élève à environ 408, soit 49,3 %, avec une forte concentration au Nord de Jérémie et à l’Ouest de la presqu’île du Nord-Ouest. Les séismes survenus en mer sont susceptibles de provoquer des tsunamis lorsque les conditions sont réunies : magnitude supérieure à 6,5, profondeur inférieure à 50 km, failles en mer.

Les séismes survenus à une profondeur inférieure ou égale à 10 km sont au nombre de 443, soit 53,5 %. Ces séismes sont qualifiés de superficiels, car ils se produisent dans la partie la plus superficielle de la croûte terrestre, leur impact en surface est plus perceptible que les séismes localisés à une grande profondeur.

Les séismes enregistrés au cours de l’année 2023 sont répartis à travers les dix (10) départements géographiques du pays et montrent encore une inégale activité sismique par département.

Les Graphiques 2 et 4 indiquent une répartition géographique en deux périodes : la première va de Janvier à Juin et la seconde de Juillet à Décembre. Au cours de la première période, le nombre de séismes enregistré a été de 487, soit 58,8 %, avec en tête de liste, les départements de la Grand’Anse et des Nippes. Ce classement résulte des conséquences du séisme majeur de magnitude 7,2 survenu le 14 août 2021 avec son épicentre situé dans les Nippes et dont les répliques ont bouleversé la répartition de l’activité sismique des différents départements géographiques.

En comparant ce classement (Graphique 2) avec celui du 14 août au 31 décembre 2021 (Graphique 3), après le séisme majeur dans les Nippes, on constate peu de variation dans la répartition départementale des activités sismiques. Les départements les plus impactés ont été la Grand’Anse et les Nippes, tendance qui a persisté jusqu’en Juin 2023.

La seconde période a connu 341 séismes, soit 41,1 % et a montré un classement départemental décroissant allant du Nord-Ouest au Nord (Graphique 4).

En comparant les activités sismiques de ce classement (Graphique 4) avec celui observé entre le 1er janvier et le 13 août 2021 (Graphique 5), avant le séisme majeur, on constate encore très peu de variation dans les activités sismiques départementales qui montrent, dans les deux cas, une décroissance allant du Nord-Ouest au Centre, indiquant ainsi la fin probable des répliques et un retour aux activités sismiques d’avant le séisme du 14 août 2021.

Les courbes évolutives des séismes enregistrés dans les trois (3) départements les plus affectés par le séisme du 14 août 2021 sont indiquées ci-dessous pour la période allant du 14 août 2021 au 31 Décembre 2023.

L’analyse de ces courbes dénote une activité sismique caractérisée par une certaine variabilité incluant à la fois des répliques et des séismes sporadiques témoignant d’une intensification de l’activité sismique dans ces 3 départements. Rappelons que les répliques sont des séismes qui se produisent généralement après un tremblement de terre principal dans la zone épicentrale de ce dernier. Elles sont susceptibles de générer de fortes conséquences pour la population. De magnitude plus faible, elles s’expliquent par le fait que le choc principal provoque une modification du champ de contrainte régional en induisant des ruptures secondaires de moindre énergie. Autrement dit, les répliques sismiques sont de petites secousses résultant des ajustements effectués par la croûte terrestre autour de la faille où s’est produit le séisme principal. Ce phénomène est connu aussi sous le nom d’ISOSTASIE, c’est-à-dire la capacité qu’a la Terre à retrouver son équilibre lorsque ce dernier est rompu. Des lois en sismologie décrivent la décroissance de leur nombre au cours du temps.

Pendant la période allant du 14 août 2021 au 31 Décembre 2023, les stations sismiques ont enregistré pour les trois départements un total de 2915 séismes (Figure 2), assimilés pour la plupart à des répliques, de magnitude inférieure ou égale à 5,5. Le Tableau 5 montre la décroissance de ces activités sismiques dans les trois départements, affichant une nette diminution à partir du mois d’Août 2022.

Située sur la plaque caraïbe, la République d’Haïti peut être affectée par un séisme majeur, éventuellement associé à un tsunami proche, si l’événement est localisé à proximité des côtes haïtiennes, notamment dans les zones d’Oriente (Cuba), de Kingston (Jamaïque), de la côte Nord de la République Dominicaine et/ou de la frontière reliant les deux pays. Notons qu’Haïti peut être affectée également par des tsunamis lointains venant de l’arc antillais ou même de l’Europe.

Le 18 mai 2023, la République Dominicaine a enregistré un séisme de magnitude 4,9 localisé au Sud de Puerto Plata, soit à 123 km au Sud de Fort Liberté. Le 30 octobre 2023 un séisme de magnitude 5,8 est survenu à la Jamaïque au Nord de Kingston, soit à une distance de 237 km à l’Ouest de Tiburon en Haïti. Le 10 novembre 2023, une secousse de magnitude 5,1, a été localisée en République Dominicaine à 13 km au Sud–Est de Monte Christi et à 27 km à l’Est de Fort Liberté. Dans les trois cas précités, les secousses ont été ressenties en Haïti, créant des paniques, malgré leurs magnitudes modérées, notamment dans la zone frontalière Nord, dans le Sud et la Grand’Anse. Une magnitude supérieure ou égale à 6 hors d’Haïti, ne manquera pas de causer dans le pays des dégâts matériels et des pertes en vies humaines, en raison de notre très grande vulnérabilité.

Voir les graphiques et les figures ici

Forum sur la GRD – Des universitaires sensibilisés sur les menaces naturelles

L’AGERCA, de concert avec la Direction Générale de la Protection Civile (DGPC) et la Croix-Rouge Haïtienne (CRH), a organisé du 9 au 11 novembre dernier, trois journées de formation sur la Gestion des Risques de Désastre (GRD) pour plus d’une centaine d’universitaires venant de la zone métropolitaine de Port-au-Prince. Cette activité a été supportée par la USAID, Digicel, Miyamoto International et Ti Koze sou Konstriksyon.

Au cours de cette activité, il y a eu des intervenants de marque qui ont rehaussé l’éclat de ces trois jours de formation. Ils ont abordé les thématiques suivantes :

  1. Risque sismique
  2. Risque tsunamique
  3. Risque cyclonique
  4. Gestes qui sauvent

Les étudiants ont exprimé leurs satisfactions suite à ces trois jours de formation car ils ont estimé que les connaissances partagées étaient très nécessaires pour renforcer leurs compétences. Il faut noter qu’un bon nombre de participants sont dans le domaine de la construction, un secteur lié à la GRD.

En matière de formation en Gestion des Risques de Désastre (GRD, l’AGERCA est la référence

Un participant du FORUM

Selon la Directrice Exécutive de l’AGERCA, Mme Fania Joseph, ces étudiants formés sont considérés comme des ambassadeurs de la GRD pour l’AGERCA. Elle les encourage à dupliquer ces connaissances avec leurs proches afin de les sensibiliser sur les risques auxquels nous sommes exposés en Haïti.

En termes de perspective, l’AGERCA de concert avec ses partenaires souhaite planifier une prochaine séance de formation sur d’autres thématiques pour ce même groupe d’étudiant.

L’AGERCA encourage les autres acteurs du Système National de Gestion des Risques de Désastre (SNGRD) à travailler avec les jeunes du secteur universitaire car ils sont des acteurs remplis de motivation. Ils ont manifestement exprimé leurs intérêts à travailler à titre de volontaire dans le cadre de la gestion des risques à un niveau très technique dépendamment de leur domaine d’étude.

Offrons-leur ensemble une opportunité d’appuyer le SNGRD !

Listes des intrants médicaux pour les personnes déplacées internes

Les personnes déplacées de la zone métropolitaine de Port-au-Prince qui se trouvent actuellement dans les abris provisoires suite aux violences des gangs armés ont de multiples besoins médicaux urgents.

Pour répondre à cette urgence, l’AGERCA en support au Ministère de la Santé Publique et de la Population (MSPP) et à la DGPC, vous présente cette liste d’articles médicaux divers nécessaires pour assister les personnes victimes dans les abris provisoires.

Nous vous invitons tous à apporter votre soutien à cette cause humanitaire qui nécessite une intervention immédiate.

Les besoins sont les suivants :

  • Amoxicilline 250mg/5ml fl 100 ml, unité
  • Aquatabs 33 mg, tab
  • Bandage plâtré 10 cm x 2.7 m, rouleaux
  • Bandage élastique 4” x 10m, rouleaux
  • Coton pour plâtre, rouleaux
  • Ciprofloxacine 500 mg, B/100 cp
  • Cathéter IV 18 G, pcs
  • Cathéter IV 22 G, pcs
  • Ceftriaxone 1g, B/5 amp
  • Compresse de gaze 10cmx10cm, paq/100
  • Chlorure de sodium, flc de 1000 cc
  • Diclofénac 25mg/3ml, B/10 amp
  • Fil suture 3-0, B/12 pcs
  • Gants d’examen M, Box/100 pcs
  • Gants chirurgicaux size 8, B/50 pcs
  • Dextrose 5%, flc 1000 cc
  • Dextrose 5%, 0.9%, flc 500 cc
  • Lidocaïne 2% inj, amp
  • Néomycine / Bacitracine cr 5g/500UI, tube
  • Paracétamol 500mg, B/1000 cp
  • Perfuseurs 1 voie, pcs
  • Plateau de lacération, pcs
  • Povidone iodée, flac 100 cc
  • Ringer Lactate flac 1000 cc
  • Sac Mortuaire, pcs
  • Savon Toilette 113 gr, pcs
  • Sel de réhydratation orale, sachet 1L
  • Sparadrap 2.5 cm x 9.1 m, B/12 pcs
  • Masques chirurgicaux, pcs
  • Hand sanitizer, flc 8-4 oz

À noter que cette liste de besoin est validée par le Ministère de la Santé Publique et de la Population (MSPP).

Communiqué de presse – Distribution d’aide aux personnes déplacées internes

L’Alliance pour la Gestion des Risques et la Continuité des Activités (AGERCA), le Centre d’Analyse et de Recherche en Droits de l’Homme (CARDH), la Chambre de Commerce et d’Industrie Haïtiano-Canadienne (CCIHC), l’Association des Industries d’Haïti (ADIH) et l’Association Touristique d’Haïti (ATH) suite à la mobilisation de leurs membres ont procédé à une première distribution de dons dans la période allant du 1er au 12 octobre dernier dans le but de répondre à certains besoins urgents des personnes déplacées suite aux violences des gangs armés au niveau de la zone métropolitaine de Port-au-Prince.

Suite à son engagement pris le 11 septembre dernier dans une note de presse conjointe, les signataires ont procédé à la remise d’un premier lot de dons à des réfugiés de Carrefour-Feuilles et du Fort National durant plusieurs jours.

Les volontaires de l’AGERCA qui ont participé à cet effort ont distribué des articles divers (alimentaires, non-alimentaires, hygiéniques) tels que :

  • 1,350 Plats chauds
  • 655 Matelas
  • 125 Caisses d’eau
  • 200 Gallons de Jif
  • 3,024 Bouteilles d’AquaJif
  • 200 Bâches
  • 200 Sachets de chlore en liquide
  • 80 Lampes solaires
  • 150 Ampoules rechargeables
  • 250 Boites de lait pour bébé
  • 125 Kits hygiéniques
  • 11 Caisses de médicaments divers
  • Habits

Certes ceci est peu au regard des besoins, toutefois les signataires remercient tous les donateurs sans exception et continuent de mobiliser pour venir en aide à ces démunis qui pour la plupart ont tout perdu. Ils invitent aussi les autres communautés de la population Haïtienne au niveau national et de la Diaspora à prêter main-forte à ces victimes qui se trouvent dans les abris provisoires et vivent dans des conditions déplorables sources de développement du choléra. Ce pourquoi la distribution de l’AquaJif afin de traiter l’eau va continuer dans les jours à venir.

Les signataires demandent aux autorités étatiques de mobiliser davantage de ressources pour protéger et venir au secours de ces populations aux abois victimes de cette guerre qui ne dit pas son nom. En effet, dans une presque indifférence, il y a plus de 35.000 personnes qui sont dans l’urgence absolue au niveau des multiples abris provisoires de fortune établis dans différentes régions de la zone metropolitaine de Port-au-Prince, selon le CARDH.

Nous ne pouvons et ne devons les laisser tomber.

ANSANM NOU PI FÒ !
DANJE A POU NOU TOUT !

13 Octobre – Journée Internationale de la Réduction des Risques de Désastre

13 Octobre 2023 – Message de la Direction Générale de la Protection Civile à l’occasion de la Journée Internationale de la Réduction des Risques de Désastre.

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En ce vendredi 13 octobre 2023, la direction générale de la Protection civile d’Haïti se joint à la communauté internationale pour marquer la Journée internationale de la réduction des risques de catastrophes, placée sous le thème “ combattre les inégalités pour un avenir résilient ”.

Cette journée revêt une importance capitale pour notre nation en raison de notre vulnérabilité aux aléas naturels et aux crises créées par l’homme, notamment la gestion des déplacés internes. Elle témoigne de notre détermination à travailler pour un avenir plus sûr et résilient pour tous.

Au fil des années, Haïti a été le témoin de nombreuses tragédies causées par des catastrophes d’origine naturelle, entraînant d’énormes souffrances et des pertes considérables. Des communautés entières ont été dévastées, des vies ont été brisées, et notre progrès entravé. La fragilité de notre environnement physique, combinée à des inégalités socioéconomiques profondes, expose davantage notre nation aux risques et aux retombées des catastrophes. C’est pourquoi il est impératif que nous unissions nos efforts pour réduire ces risques et promouvoir l’égalité d’accès aux ressources nécessaires pour les affronter.

Nous aspirons à un avenir où chaque Haïtienne et chaque Haïtien, indépendamment de sa situation, puisse évoluer dans un environnement sûr et résilient. Le thème de cette année, “Combattre les inégalités pour un avenir résilient,” prend une importance particulière, rappelant que la réduction des risques de catastrophes est un effort collectif visant à éliminer les inégalités et à garantir que personne ne soit laissé pour compte. Au cours de la dernière décennie, la Protection civile haïtienne s’est constamment engagée dans cette démarche, en accordant une attention particulière aux questions liées au genre, à l’accessibilité, au handicap et à l’enfance, notamment au sein du Plan national de gestion des risques de désastre 2019-2030. De plus, nous avons mis en place des points focaux départementaux en matière de protection pour renforcer notre action à l’échelle nationale.

La direction générale de la Protection civile s’engage à poursuivre ses efforts visant à renforcer la résilience de notre pays. Cela comprend la mise en place de politiques de gestion des risques, l’amélioration de notre infrastructure de secours, la sensibilisation du public et la formation continue de nos équipes. Nous collaborons étroitement avec nos partenaires nationaux et internationaux pour assurer une réponse rapide et efficace en cas de catastrophe.

La Protection civile encourage chaque Haïtienne et chaque Haïtien à prendre des mesures pour se préparer aux catastrophes, à connaître les risques spécifiques de leur région et à s’engager dans la construction d’une société plus résiliente. Ensemble, nous pouvons surmonter les défis qui se dressent devant nous.

En cette Journée internationale de la réduction des risques de catastrophes, rappelons-nous que la réduction des risques liés aux aléas naturels est un investissement dans notre avenir et dans celui des générations futures. Engageons-nous à combattre les inégalités pour un avenir résilient et à bâtir une Haïti plus forte et plus sûre pour tous.

Plis nou egalego, plis n ap djanm devan malè pandye

Pwoteksyon Sivil se nou tout !

Visitez leur site internet ici 

L’importance cruciale d’un kit d’urgence dans une entreprise

Dans un monde où l’incertitude règne, la sécurité des employés et la résilience des entreprises sont plus essentielles que jamais. Un kit d’urgence bien organisé et complet joue un rôle vital dans la protection des vies, la minimisation des risques et la préservation de la continuité des opérations en cas d’événements imprévus.

Cet article explore l’importance cruciale d’un kit d’urgence dans une entreprise et souligne pourquoi chaque institution devrait accorder une attention particulière à cette composante essentielle de la gestion de la sécurité.

Sauvegarder la sécurité des employés.es

La sécurité des employés.es est l’une des priorités de toute entreprise responsable. En cas d’urgence, qu’il s’agisse d’un incendie, d’un séisme, d’une inondation, d’une panne de courant ou d’un autre incident grave, un kit d’urgence bien équipé peut faire la différence entre la vie et la mort. Les premiers instants après un événement critique sont souvent les plus cruciaux pour assurer la survie et le bien-être des employés.es. Un kit d’urgence bien préparé contenant des trousses de premiers soins, des lampes de poche, des radios, des couvertures de survie et d’autres fournitures essentielles peut grandement aider à atténuer les blessures et à sauver des vies. Il faut noter aussi que les articles d’un kit d’urgence varient d’une entreprise à une autre dépendamment du secteur d’activités de celle-ci.

Une institution qui ne dispose pas d’un kit d’urgence risque de mettre en péril la vie de ses employés.es en cas d’urgence car elle ne peut pas donner une première réponse immédiate à cette situation. Il faut savoir en situation de crise, la première réponse devrait être locale.

Réduction des risques et des pertes

Les entreprises sont exposées à une variété de risques, qu’ils soient d’origine naturelle ou anthropique. Avoir un kit d’urgence bien pensé et régulièrement mis à jour permet de réduire les risques potentiels et de minimiser les pertes en cas d’incident. Par exemple, en ayant des extincteurs d’incendie bien entretenus et accessibles, les départs de feu peuvent être rapidement maîtrisés avant qu’ils ne se propagent et ne causent des dégâts importants. De même, en ayant un plan d’évacuation clair et en fournissant des équipements de sécurité appropriés dans le kit, les employés peuvent être préparés à réagir rapidement et efficacement face à une situation d’urgence.

Pour lire notre article sur l’importance d’un plan d’évacuation au sein d’une entreprise, CLIQUEZ ICI

Maintien de la continuité des opérations

Une interruption soudaine des opérations peut être coûteuse pour une entreprise, tant en termes de pertes financières que de réputation. Un kit d’urgence bien organisé peut aider à maintenir la continuité des activités en cas de désastre ou d’incident majeur. En ayant des provisions adéquates, des plans d’urgence clairs et des procédures bien documentées, l’entreprise peut minimiser le temps d’arrêt et reprendre ses activités normales plus rapidement après un événement perturbateur.

Renforcement de la culture de la sécurité

En mettant en place un kit d’urgence et en sensibilisant les employés à son existence et à son utilisation, l’entreprise renforce sa culture de la sécurité. Les employés sont plus susceptibles de se sentir valorisés et en sécurité lorsqu’ils savent que leur bien-être est une préoccupation primordiale pour l’organisation. Une culture de la sécurité bien ancrée favorise également la collaboration et la responsabilisation, car chaque membre du personnel sait qu’il a un rôle à jouer dans la protection de soi-même et de ses collègues en cas d’urgence.

Cette culture de sécurité continuera même au sein de la vie familiale des employés.es. Ils vont faire en sorte d’avoir aussi un kit d’urgence dans leur maison dans le but d’assurer les besoins de leurs proches.

Pour connaitre les articles à mettre dans un kit d’urgence familial, CLIQUEZ ICI

Conclusion

En conclusion, un kit d’urgence est bien plus qu’une simple boîte remplie de fournitures. C’est un outil essentiel et stratégique pour protéger la vie et la santé des employés.es, réduire les risques et les pertes, maintenir la continuité des opérations et renforcer la culture de la sécurité au sein de l’entreprise. Investir dans un kit d’urgence bien équipé, régulièrement mis à jour et associé à une formation appropriée peut faire une énorme différence en cas de situation critique. Il s’agit d’un investissement judicieux pour toute entreprise soucieuse de la sécurité, de la résilience et du bien-être de son personnel, par-dessus tout de sa continuité des activités.

Communiqué de Presse – 2ème rapport du sondage sur l’insécurité

Communiqué de Presse | Mercredi 9 Août 2023

L’Alliance pour la Gestion des Risques et la Continuité des Activités (AGERCA), concernée par la crise humanitaire et sécuritaire en Haïti, a commandité auprès de la société de conseil Diagnostic & Development Group (DDG), un deuxième sondage d’opinion sur la situation d’insécurité actuelle. Cet exercice, construit sur les mêmes bases et le questionnaire que celui du mois de janvier 2023, avait pour objectif supplémentaire de comprendre la perception des sondés par rapport à l’évolution de la situation sécuritaire dans le pays ainsi que leur ressenti vis-à-vis d’un éventuel support étranger à la Police Nationale d’Haïti (PNH).

Après cette enquête, nous pouvons reporter dans les grandes lignes que la majorité de nos compatriotes (66%) estiment que la situation d’insécurité s’est détériorée de janvier à juillet 2023 ; 68% sont d’accord que la PNH a immédiatement besoin de l’appui d’une force internationale pour rétablir la sécurité dans le pays.

Vous pouvez consulter les résultats complets de ce deuxième sondage sur le site de l’AGERCA via le lien suivant : Cliquez ici

Concernant le sondage similaire sur l’insécurité réalisé en janvier dernier, la majorité des répondants s’étaient prononcés en faveur du déploiement d’une force internationale pour combattre les gangs armés aux côtés de la PNH.

En cette période critique, il est essentiel que toutes les parties prenantes au niveau national et international travaillent ensemble pour surmonter les défis auxquels Haïti est confrontée. La résolution de cette crise exigera à la fois des mesures immédiates pour endiguer la violence et des solutions à long terme pour aborder les causes profondes de l’insécurité.

Encore une fois, nous ne pouvons que nous associer à la majorité pour dire que trop de larmes et de sang ont été versés. Il est temps, en attendant que des mesures sociales nous permettent d’établir un système plus juste et équitable, que la paix revienne et la circulation des biens et personnes se fasse sans crainte sur le territoire nationale.

Ceci ne saurait être une fin mais le début d’une nouvelle Haïti !

A propos de l’AGERCA

L’Alliance pour la Gestion des Risques et la Continuité des Activités (AGERCA) a été créée en 2007 suite à un concours de la PADF (Pan American Development Foundation) dans le but d’encourager le secteur privé des affaires et la société civile à appuyer le Système National de Gestion de Risques de Désastre (SNGRD).

L’AGERCA est le point focal du secteur privé des affaires et de la société civile au sein du SNGRD coordonné par la Direction Générale de la Protection Civile (DGPC).

Tout savoir sur l’AGERCA ici