Haiti a enregistré 67 séismes au cours du mois de Mai 2024

Selon les observations faites à partir des réseaux locaux (Ayiti-seismes et UTS) et régionaux (Cuba, Jamaïque et République Dominicaine), l’activité sismique en Haïti pour la période allant du 1er au 31 mai 2024 est marquée par la survenue de 67 séismes de magnitudes comprises entre 1,1 et 3,3.

Parmi les séismes notés, 94,03%, soit 63, ont une magnitude inférieure ou égale à 3 et 37,31%, soit 25, ont une profondeur inférieure ou égale à 10 km. 20, soit 29,85%, sont survenus en mer dont 7 le long de la faille septentrionale ; ce qui laisse supposer un risque de tsunami si les conditions avaient été réunies.

Durant le mois de mai 2024, les 4 départements les plus secoués sont le Nord-Ouest avec 21 séismes, soit 31,34% ; l’Ouest avec 18 séismes, soit 26,87%, les Nippes avec 10 séismes, soit 14,93% et le Sud-Est avec 7 séismes, soit au total 56 séismes sur 67, ce qui représente 83,5 %. Au cours du mois d’avril, le classement s’était présenté ainsi : l’Ouest, les Nippes, le Sud-Est et le Nord-Ouest, avec 45 séismes sur 55, soit 81,8 %.

Pour savoir plus sur le consigne de sécurité en cas de séisme, consultez ici

Protégez vos Données : L’Impératif de la Sécurité Électronique pour les Entreprises

Les catastrophes, que ce soit naturelles ou anthropiques, peuvent frapper n’importe quand, n’importe où, et causer des dommages importants à votre entreprise. De ce fait, les entreprises, grandes ou petites, doivent reconnaître l’importance vitale de sécuriser leurs données électroniques contre les menaces croissantes.

Dans cet article, vous découvrirez quelques conseils pratiques sur la façon de protéger vos données contre les catastrophes naturelles ou anthropiques et d’assurer la continuité de vos activités.

1 – Évaluez les risques liés à vos données
La première étape pour protéger vos données contre les catastrophes naturelles ou anthropiques consiste à évaluer les risques liés à vos données. Les catastrophes naturelles ou anthropiques peuvent survenir à n’importe quel moment et même sans avertissement comme un tremblement de terre par exemple. Une situation de catastrophe peut causer la perte de données cruciales pour votre entreprise s’il n’y a aucune prévention par rapport à ce risque.

En évaluant les risques liés à vos données, vous pouvez hiérarchiser vos stratégies de protection des données et allouer vos ressources en conséquence.

2 – Choisissez une option de stockage de données fiable
La deuxième étape consiste à choisir une option de stockage de données fiable. Le stockage dans le cloud offre plusieurs avantages, tels que l’évolutivité, la sécurité, l’accessibilité et la rentabilité. Vous pouvez choisir parmi différents fournisseurs de stockage en nuage, tels que Google Drive, Dropbox ou Microsoft OneDrive, en fonction de vos besoins et de votre budget.

Par ailleurs, vous pouvez aussi stocker vos données dans un support physique d’une grande capacité. Ainsi, vous apporterez une sorte de diversification dans le stockage de vos données.

3 – Mettre en place un plan de sauvegarde et de récupération
La troisième étape consiste à mettre en œuvre un plan de sauvegarde et de récupération. Un plan de sauvegarde et de récupération est un ensemble de procédures et d’outils qui vous aident à créer des copies de vos données et à les restaurer en cas de sinistre. Un plan de sauvegarde et de récupération peut vous aider à minimiser vos pertes de données et vos temps d’arrêt en cas de sinistre.

Une violation de données peut avoir des conséquences dévastatrices. Outre les amendes réglementaires et les poursuites judiciaires, une entreprise peut subir une perte de confiance de la part de ses clients, une baisse de la valeur de sa marque et une perturbation opérationnelle majeure. La récupération après une violation de données peut être longue et coûteuse, voire impossible pour certaines entreprises.

De ce fait, la sécurité des données ne devrait pas être considérée comme une option, mais comme une priorité absolue pour assurer la pérennité et la confiance de l’entreprise dans un monde numérique en évolution constante.

4 – Chiffrez vos données
La quatrième étape consiste à les chiffrer. Vous pouvez utiliser diverses méthodes et outils de chiffrement, tels que des mots de passe, la biométrie ou des applications logicielles, pour chiffrer vos données.

Plutôt que de réagir après une violation de données, les entreprises doivent adopter une approche proactive en matière de sécurité électronique. Cela implique la mise en place de mesures robustes telles que le cryptage des données, la surveillance continue des réseaux, l’authentification multifactorielle et la sensibilisation des employés à la sécurité informatique.

5 – Éduquez votre personnel
La cinquième étape consiste à éduquer votre personnel. Planifier des séances de formation et de sensibilisation afin de permettre à votre personnel d’utiliser de manière responsable les données informatiques de votre entreprise. Ainsi, vous allez diminuer les risques de cyberattaque.

6 – Vérifier et mettre à jour votre plan de protection des données
La sixième étape consiste à revoir et à mettre à jour votre plan de protection des données. Chaque année, il y a une nouvelle version des Nouvelles Technologies de l’Information et de Télécommunication (NTIC). Il est donc extrêmement important de prendre en compte les nouveaux changements dans ce monde qui est en constante évolution.

Message de la DGPC à l’occasion de la journée mondiale de la protection civile

Cette année, nous marquons le 1er mars, Journée internationale de la protection civile, dans des circonstances particulières. Notre pays continue d’être confronté à des crises diverses et des défis importants, avec notamment plusieurs milliers de concitoyennes et de concitoyens contraints de fuir leur milieu de vie habituel en raison de troubles et de conflits internes.

Nous le faisons parce que, d’une part, l’Organisation internationale de la Protection civile (OIPC) commémore cette date chaque année, depuis 1990. Mais aussi et surtout parce que nous n’avons de cesse de rappeler et de poursuivre la noble mission de notre famille : protéger des vies, des biens et l’environnement.

Le 1er mars, devons-nous le souligner, est la date anniversaire de l’entrée en vigueur de la Constitution de 1972 – adoptée en 1966 -, texte fondateur de l’OIPC. Au fil des années, une soixantaine d’État, dont Haïti, sont devenus membres de cette organisation intergouvernementale. Depuis notre intégration formelle en 1989, des gouvernements successifs ont travaillé pour la création et la perpétuation de la protection civile chez nous. Ces efforts se poursuivent aujourd’hui.

Face à l’évidente intensification des phénomènes naturels et l’augmentation des crises multiples affectant considérablement la vie quotidienne des Haïtiens, la Protection civile, en tant que pierre angulaire de la préparation aux situations d’urgence, doit donc continuer à jouer son rôle crucial dans la sauvegarde des vies et des biens. La nécessité de renforcer ses capacités par l’octroi de plus de moyens devient alors une évidence pour assurer une réponse efficace et adaptée aux défis actuels et futurs.

La commémoration de cette journée coïncide d’ailleurs avec la mise en œuvre de diverses activités visant le renforcement de plus de 140 comités communaux du pays, en vue de permettre de meilleures planification et gestion des urgences au niveau communautaire. Cela démontre l’ampleur du travail accompli et celui restant à faire, accentuant le besoin crucial de ressources additionnelles.

Aussi, la direction générale de la Protection civile place cette journée spéciale, dédiée à notre engagement commun envers la protection et le bien-être de la population haïtienne, sous le thème inspirant “Renforcer la résilience communautaire face aux risques naturels”. Cet engagement collectif construit à travers le temps, bénéficie, entre autres, du soutien infaillible des organismes non étatiques et agences humanitaires qui s’investissent fortement dans la gestion des urgences et des catastrophes. Il est donc crucial de mobiliser des ressources supplémentaires pour soutenir ces efforts et garantir la sécurité et le bien-être de la population face aux défis croissants posés par les catastrophes naturelles et les crises multiples.

Aujourd’hui, l’insécurité, qui sévit dans le pays et provoque des déplacements massifs de la population, complique le travail des acteurs sur le terrain, plus particulièrement les brigadiers et volontaires de la protection civile, hommes et femmes. En cette Journée mondiale de la protection civile, la DGPC tient à exprimer sa gratitude envers tous ces intervenants pour leur dévouement. Elle s’engage aussi à continuer à construire la résilience du pays en renforçant la sensibilisation et la préparation de la population et les capacités essentielles pour sauver des vies et protéger nos communautés vulnérables.

Ensemble, continuons à explorer les meilleures solutions face aux défis naturels et humains.

Tout savoir sur la DGPC ici 

Commémoration du 14ème anniversaire du séisme dévastateur en Haïti

12 Janvier 2024 – Communiqué de presse : Commémoration du 14ème anniversaire du séisme dévastateur en Haïti pour ne pas oublier !

Il y a exactement 14 ans, le 12 janvier 2010, Haïti a été frappé par un des séismes les plus meurtriers et dévastateurs au monde, laissant derrière lui un paysage de destruction et un peuple en deuil. Aujourd’hui, nous nous rassemblons pour commémorer cette tragédie, honorer les victimes et témoigner de la résilience du peuple haïtien face à l’adversité.

Ce séisme, d’une magnitude de 7,3 sur l’échelle de Richter, est survenu à 16h53, heure locale. Son épicentre était situé approximativement à 25 km de Port-au-Prince, la capitale du pays. Il a fait plus de 220.000 morts, 300.000 blessés et 1,3 million de sans-abris selon un bilan établi par le gouvernement Haïtien.

Malgré les efforts considérables déployés pour reconstruire et soutenir les communautés touchées, cette tragédie a laissé des séquelles visibles au sein de la population Port-au-princienne comme pour nous rappeler notre exposition et vulnérabilité face à cet aléa.

Certes des capacités ont été renforcées dans la réduction des risques notamment dans la prévention par des campagnes de sensibilisation de la population sur les comportements à adopter avant, pendant et après un séisme. Cependant, les défis demeurent, et la commémoration de cet anniversaire est également l’occasion de réaffirmer notre engagement à supporter toutes les initiatives visant au développement durable d’Haïti.

Nous appelons le secteur privé, la société civile, les acteurs politiques et la communauté internationale à continuer de soutenir Haïti dans son parcours vers la stabilité et la résilience.

En ce jour de mémoire, unissons nos prières pour tous les morts et victimes de cette journée tragique mais aussi celles et ceux qui souffrent chaque jour !

IN MEMORIA

Tout savoir sur l’AGERCA ici

Forum sur la GRD – Des universitaires sensibilisés sur les menaces naturelles

L’AGERCA, de concert avec la Direction Générale de la Protection Civile (DGPC) et la Croix-Rouge Haïtienne (CRH), a organisé du 9 au 11 novembre dernier, trois journées de formation sur la Gestion des Risques de Désastre (GRD) pour plus d’une centaine d’universitaires venant de la zone métropolitaine de Port-au-Prince. Cette activité a été supportée par la USAID, Digicel, Miyamoto International et Ti Koze sou Konstriksyon.

Au cours de cette activité, il y a eu des intervenants de marque qui ont rehaussé l’éclat de ces trois jours de formation. Ils ont abordé les thématiques suivantes :

  1. Risque sismique
  2. Risque tsunamique
  3. Risque cyclonique
  4. Gestes qui sauvent

Les étudiants ont exprimé leurs satisfactions suite à ces trois jours de formation car ils ont estimé que les connaissances partagées étaient très nécessaires pour renforcer leurs compétences. Il faut noter qu’un bon nombre de participants sont dans le domaine de la construction, un secteur lié à la GRD.

En matière de formation en Gestion des Risques de Désastre (GRD, l’AGERCA est la référence

Un participant du FORUM

Selon la Directrice Exécutive de l’AGERCA, Mme Fania Joseph, ces étudiants formés sont considérés comme des ambassadeurs de la GRD pour l’AGERCA. Elle les encourage à dupliquer ces connaissances avec leurs proches afin de les sensibiliser sur les risques auxquels nous sommes exposés en Haïti.

En termes de perspective, l’AGERCA de concert avec ses partenaires souhaite planifier une prochaine séance de formation sur d’autres thématiques pour ce même groupe d’étudiant.

L’AGERCA encourage les autres acteurs du Système National de Gestion des Risques de Désastre (SNGRD) à travailler avec les jeunes du secteur universitaire car ils sont des acteurs remplis de motivation. Ils ont manifestement exprimé leurs intérêts à travailler à titre de volontaire dans le cadre de la gestion des risques à un niveau très technique dépendamment de leur domaine d’étude.

Offrons-leur ensemble une opportunité d’appuyer le SNGRD !

Listes des intrants médicaux pour les personnes déplacées internes

Les personnes déplacées de la zone métropolitaine de Port-au-Prince qui se trouvent actuellement dans les abris provisoires suite aux violences des gangs armés ont de multiples besoins médicaux urgents.

Pour répondre à cette urgence, l’AGERCA en support au Ministère de la Santé Publique et de la Population (MSPP) et à la DGPC, vous présente cette liste d’articles médicaux divers nécessaires pour assister les personnes victimes dans les abris provisoires.

Nous vous invitons tous à apporter votre soutien à cette cause humanitaire qui nécessite une intervention immédiate.

Les besoins sont les suivants :

  • Amoxicilline 250mg/5ml fl 100 ml, unité
  • Aquatabs 33 mg, tab
  • Bandage plâtré 10 cm x 2.7 m, rouleaux
  • Bandage élastique 4” x 10m, rouleaux
  • Coton pour plâtre, rouleaux
  • Ciprofloxacine 500 mg, B/100 cp
  • Cathéter IV 18 G, pcs
  • Cathéter IV 22 G, pcs
  • Ceftriaxone 1g, B/5 amp
  • Compresse de gaze 10cmx10cm, paq/100
  • Chlorure de sodium, flc de 1000 cc
  • Diclofénac 25mg/3ml, B/10 amp
  • Fil suture 3-0, B/12 pcs
  • Gants d’examen M, Box/100 pcs
  • Gants chirurgicaux size 8, B/50 pcs
  • Dextrose 5%, flc 1000 cc
  • Dextrose 5%, 0.9%, flc 500 cc
  • Lidocaïne 2% inj, amp
  • Néomycine / Bacitracine cr 5g/500UI, tube
  • Paracétamol 500mg, B/1000 cp
  • Perfuseurs 1 voie, pcs
  • Plateau de lacération, pcs
  • Povidone iodée, flac 100 cc
  • Ringer Lactate flac 1000 cc
  • Sac Mortuaire, pcs
  • Savon Toilette 113 gr, pcs
  • Sel de réhydratation orale, sachet 1L
  • Sparadrap 2.5 cm x 9.1 m, B/12 pcs
  • Masques chirurgicaux, pcs
  • Hand sanitizer, flc 8-4 oz

À noter que cette liste de besoin est validée par le Ministère de la Santé Publique et de la Population (MSPP).

Communiqué de presse – Distribution d’aide aux personnes déplacées internes

L’Alliance pour la Gestion des Risques et la Continuité des Activités (AGERCA), le Centre d’Analyse et de Recherche en Droits de l’Homme (CARDH), la Chambre de Commerce et d’Industrie Haïtiano-Canadienne (CCIHC), l’Association des Industries d’Haïti (ADIH) et l’Association Touristique d’Haïti (ATH) suite à la mobilisation de leurs membres ont procédé à une première distribution de dons dans la période allant du 1er au 12 octobre dernier dans le but de répondre à certains besoins urgents des personnes déplacées suite aux violences des gangs armés au niveau de la zone métropolitaine de Port-au-Prince.

Suite à son engagement pris le 11 septembre dernier dans une note de presse conjointe, les signataires ont procédé à la remise d’un premier lot de dons à des réfugiés de Carrefour-Feuilles et du Fort National durant plusieurs jours.

Les volontaires de l’AGERCA qui ont participé à cet effort ont distribué des articles divers (alimentaires, non-alimentaires, hygiéniques) tels que :

  • 1,350 Plats chauds
  • 655 Matelas
  • 125 Caisses d’eau
  • 200 Gallons de Jif
  • 3,024 Bouteilles d’AquaJif
  • 200 Bâches
  • 200 Sachets de chlore en liquide
  • 80 Lampes solaires
  • 150 Ampoules rechargeables
  • 250 Boites de lait pour bébé
  • 125 Kits hygiéniques
  • 11 Caisses de médicaments divers
  • Habits

Certes ceci est peu au regard des besoins, toutefois les signataires remercient tous les donateurs sans exception et continuent de mobiliser pour venir en aide à ces démunis qui pour la plupart ont tout perdu. Ils invitent aussi les autres communautés de la population Haïtienne au niveau national et de la Diaspora à prêter main-forte à ces victimes qui se trouvent dans les abris provisoires et vivent dans des conditions déplorables sources de développement du choléra. Ce pourquoi la distribution de l’AquaJif afin de traiter l’eau va continuer dans les jours à venir.

Les signataires demandent aux autorités étatiques de mobiliser davantage de ressources pour protéger et venir au secours de ces populations aux abois victimes de cette guerre qui ne dit pas son nom. En effet, dans une presque indifférence, il y a plus de 35.000 personnes qui sont dans l’urgence absolue au niveau des multiples abris provisoires de fortune établis dans différentes régions de la zone metropolitaine de Port-au-Prince, selon le CARDH.

Nous ne pouvons et ne devons les laisser tomber.

ANSANM NOU PI FÒ !
DANJE A POU NOU TOUT !

13 Octobre – Journée Internationale de la Réduction des Risques de Désastre

13 Octobre 2023 – Message de la Direction Générale de la Protection Civile à l’occasion de la Journée Internationale de la Réduction des Risques de Désastre.

———-

En ce vendredi 13 octobre 2023, la direction générale de la Protection civile d’Haïti se joint à la communauté internationale pour marquer la Journée internationale de la réduction des risques de catastrophes, placée sous le thème “ combattre les inégalités pour un avenir résilient ”.

Cette journée revêt une importance capitale pour notre nation en raison de notre vulnérabilité aux aléas naturels et aux crises créées par l’homme, notamment la gestion des déplacés internes. Elle témoigne de notre détermination à travailler pour un avenir plus sûr et résilient pour tous.

Au fil des années, Haïti a été le témoin de nombreuses tragédies causées par des catastrophes d’origine naturelle, entraînant d’énormes souffrances et des pertes considérables. Des communautés entières ont été dévastées, des vies ont été brisées, et notre progrès entravé. La fragilité de notre environnement physique, combinée à des inégalités socioéconomiques profondes, expose davantage notre nation aux risques et aux retombées des catastrophes. C’est pourquoi il est impératif que nous unissions nos efforts pour réduire ces risques et promouvoir l’égalité d’accès aux ressources nécessaires pour les affronter.

Nous aspirons à un avenir où chaque Haïtienne et chaque Haïtien, indépendamment de sa situation, puisse évoluer dans un environnement sûr et résilient. Le thème de cette année, “Combattre les inégalités pour un avenir résilient,” prend une importance particulière, rappelant que la réduction des risques de catastrophes est un effort collectif visant à éliminer les inégalités et à garantir que personne ne soit laissé pour compte. Au cours de la dernière décennie, la Protection civile haïtienne s’est constamment engagée dans cette démarche, en accordant une attention particulière aux questions liées au genre, à l’accessibilité, au handicap et à l’enfance, notamment au sein du Plan national de gestion des risques de désastre 2019-2030. De plus, nous avons mis en place des points focaux départementaux en matière de protection pour renforcer notre action à l’échelle nationale.

La direction générale de la Protection civile s’engage à poursuivre ses efforts visant à renforcer la résilience de notre pays. Cela comprend la mise en place de politiques de gestion des risques, l’amélioration de notre infrastructure de secours, la sensibilisation du public et la formation continue de nos équipes. Nous collaborons étroitement avec nos partenaires nationaux et internationaux pour assurer une réponse rapide et efficace en cas de catastrophe.

La Protection civile encourage chaque Haïtienne et chaque Haïtien à prendre des mesures pour se préparer aux catastrophes, à connaître les risques spécifiques de leur région et à s’engager dans la construction d’une société plus résiliente. Ensemble, nous pouvons surmonter les défis qui se dressent devant nous.

En cette Journée internationale de la réduction des risques de catastrophes, rappelons-nous que la réduction des risques liés aux aléas naturels est un investissement dans notre avenir et dans celui des générations futures. Engageons-nous à combattre les inégalités pour un avenir résilient et à bâtir une Haïti plus forte et plus sûre pour tous.

Plis nou egalego, plis n ap djanm devan malè pandye

Pwoteksyon Sivil se nou tout !

Visitez leur site internet ici 

Note de presse – Des secteurs dénoncent et se mobilisent

Depuis tantôt deux semaines le pays fait face à la propagation d’une violence aveugle et terrifiante dont personne ne sait où et comment cela finira. La liste des victimes ne fait que s’allonger, et chaque jour n’est pour beaucoup que le prélude à une nuit d’angoisse et de terreur.

Devant cette situation qui oblige bon nombre de nos concitoyens à fuir les zones d’affrontement, les associations de la Société Civile représentées par l’Alliance pour la Gestion des Risques et la Continuité des Activités (AGERCA), le Centre d’analyse et de recherche en droits de l’homme (CARDH) et le Volontariat pour le Développement d’Haïti (VDH), le Secteur Privé représenté par les Associations patronales dont l’Association Des Industries d’Haïti, l’Association Touristique d’Haïti (ATH) et la Chambre de Commerce et d’Industrie Haitiano-Canadienne (CCIHC), toutes signataires de la présente, dénoncent et condamnent une fois de plus les actes odieux constitutifs “ d’une guerre qui ne dit pas son nom ”, comme l’a si bien écrit le quotidien “ Le Nouvelliste ”.

De plus soucieuses de la situation infernale que confronte une population civile aux abois, les signataires se mobilisent au travers de leurs membres respectifs pour apporter une aide humanitaire aux communautés socio économiquement marginalisées victimes de cette guerre fratricide. Comme l’a si bien dit Che Guevara, “Chaque jour, il faut se battre pour que l’amour de l’humanité se transforme en actes concrets, en actes qui donnent l’exemple, qui mobilisent” !

Les signataires lancent aussi un appel à l’unité nationale face à ce fléau et exhortent tous les acteurs de la vie nationale quelle que soit leur sensibilité, politique, sociale ou autre à se mettre ensemble et trouver des solutions pérennes à cette crise sécuritaire multidimensionnelle.

Les Gouvernants sont enjoints d’exécuter concrètement les mesures nécessaires pour ramener la Sécurité et la Paix de manière décisive, immédiate et durable avec la force de frappe mobilisée de la PNH et de l’Armée, inclus leurs Corps de Génie. De plus, que le Ministère de la Justice sévisse contre les criminels avec la plus grande rigueur prévue par la Loi et que les Ministères des Affaires Sociales et du Travail (MAST) et des Travaux Publics, Transports et Communications ( MTPTC ) enclenchent des projets immédiats à haute intensité de main d’œuvre, d’activités sportives, et de réhabilitations d’infrastructures de base, tels que cliniques, écoles, marchés, réseaux de drainage, d’alimentation d’eau et d’énergie, de Sous-Commissariat de Police Communautaire, etc… dans les quartiers les plus démunis aidant ainsi à ramener un début d’Espoir au sein des populations les plus vulnérables.

Le Pays d’abord !

Forum de solidarité envers les personnes vivant avec le VIH/SIDA

Il est 10h00 am le Mardi 22 Aout 2023, nous nous retrouvons à la salle Franck de l’Hôtel Montana où nous allons assister à la première édition du Forum de solidarité. Cette initiative est réalisée par Georgetown University et l’AGERCA de concert avec la Fédération Haïtienne des Associations de PVVIH (FEDHAP+) avec l’appui du Programme National de Lutte contre le SIDA (PNLS).

Le thème retenu pour cette première édition est le suivant : ” Se Nan Travay N ap Jwenn Diyite N “. Ce thème marche en commun accord avec l’objectif de ce Forum qui vise à promouvoir les produits des Associations de Personnes Vivant avec le VIH (PVVIH) en Haïti et contribuer à leur autonomisation.

Solidarité partagée par tous les secteurs

Au cours de ce Forum nous avons eu une représentation de presque tous les secteurs de la vie nationale pour apporter leur solidarité envers les Personnes Vivant avec le VIH (PVVIH) dans leurs sangs. Il y avait des représentants de l’Etat, du secteur privé, de la société civile et des Organisations Internationales. Les différentes présentations des intervenants se basaient sur une forme de plaidoyer et de solidarité envers les PVVIH.

Lors d’une présentation, un responsable d’association des PVVIH a déclaré ceci « il est tant que l’état Haïtien prenne la responsabilité d’assurer la gestion complète des 152.000 PVVIH en Haïti. Il a insisté en disant que si un jour les bailleurs décident de ne plus financer les médicaments ARV (Anti-Rétro Viral) et les aliments pour ces personnes qu’allons-nous donc faire ? »

Cette déclaration était tranchante car effectivement les supports en termes de médicaments (ARV) et d’aliments sont supportés par des fonds externes. Il faut noter que cette assistance a un rôle vital dans la survie des PVVIH. Ce responsable a voulu souligner ce point important afin d’encourager l’Etat Haïtien à participer aussi dans cette assistance.

Une autre représentante du Ministère de la Planification et de la Coopération Externe (MPCE) a fait une présentation de la mission de chaque Ministère du pays dans la lutte contre le VIH/SIDA dans le pays. Elle a voulu montrer la transversalité de cette lutte et invité tous les secteurs de la vie nationale à donner leur contribution afin d’arrêter la propagation de ce virus.

D’un autre côté, un intervenant a mis en avant la corrélation qui existe entre les situations d’urgence et la recrudescence des cas de VIH dans le pays. L’intervenant a insisté pour demander aux autorités du Système National de Gestion des Risques de Désastre (SNGRD) de faire une gestion holistique des crises en prenant en compte le risque de propagation du VIH/SIDA dans les abris provisoires recevant les personnes déplacées.

Du coup, une bonne compréhension de la GRD et également le développement d’une culture d’inclusion face aux PVVIH est nécessaires. Ces derniers sont très souvent victimes de préjudices dans la réponse aux urgences vu qu’ils ne sont pas bien situés dans les groupes nécessitant une aide que ce soit médicale ou sociale.

Exposition des produits des associations des PVVIH

Ce Forum a donné l’opportunité aux associations des PVVIH d’exposer leurs produits pour les faire connaitre et pour profiter d’en vendre. Nous avons pu constater différents types de produits comme :

  1. Des produits artisanaux
  2. Des produits de nettoyage
  3. Des produits alimentaires
  4. Entre autres

Les organisateurs ont profité pour inviter les institutions présentes lors de ce forum à visiter les exposants qui étaient sur place et acheter leurs produits afin d’assurer la survie de leurs initiatives. Les participants.es ont été très satisfaits.es de leurs achats.

Le Forum de Solidarité a été un évènement incontournable pour les associations des PVVIH et les institutions qui travaillent avec elles. Selon les feedbacks des différentes parties prenantes de ce forum, il a été une réussite car ils ont pu mettre le projecteur sur les différentes initiatives des associations des PVVIH. Grâce à ce forum, les différents secteurs présents ont fait un plaidoyer extrêmement important pour les associations des PVVIH afin de les faire prendre conscience de leurs capacités tout en favorisant leur automisation.