Lancement de la Saison Cyclonique 2024 : Prévisions et Appel à l’Action

Port-au-Prince : 1er Juin 2024 : La région caribéenne et atlantique Nord lance officiellement la saison cyclonique qui s’annonce particulièrement active et potentiellement dévastatrice. Avec l’arrivée imminente de phénomènes météorologiques intenses, tels que les ouragans et les tempêtes tropicales, il est impératif pour les habitants de la région de se mobiliser et de se préparer adéquatement.

L’un des plus célèbres climatologues du monde, Michael Mann en charge de l’étude des ouragans pour l’université de Pennsylvanie, a annoncé la possibilité de connaître jusqu’à 39 phénomènes cycloniques entre juin et novembre 2024 : c’est plus que le double d’une année classique qui varie entre 14 à 15 phénomènes.

La liste des noms prévus pour cette saison cyclonique sont les suivants : Alberto – Beryl – Chris – Debby – Ernesto – Francine – Gordon – Helene – Isaac – Joyce – Kirk – Leslie – Milton – Nadine – Oscar – Patty – Rafael – Sara – Tony – Valerie – William.

Le thème retenu pour cette saison cyclonique par les acteurs du Système national de gestion des risques de désastre (SNGRD) est le suivant : « An nou chak jwe wòl nou, pou kominote nou ka pare ».

Cependant, parmi les pays vulnérables de la région, Haïti se trouve particulièrement exposée aux ravages des tempêtes tropicales et des ouragans. Non seulement le pays est confronté aux défis naturels inhérents à sa situation géographique, mais il doit également faire face à des défis socio-économiques et politique ainsi que sécuritaires. L’instabilité politique et l’insécurité qui sévissent actuellement ne font qu’aggraver la vulnérabilité d’Haïti face aux risques auxquels le pays est exposé.

C’est pourquoi, en ce début de saison cyclonique 2024, un appel urgent à l’action est lancé à l’échelle nationale et internationale pour soutenir et renforcer la préparation et la résilience des communautés haïtiennes. Il est essentiel que des mesures préventives soient prises dès maintenant pour minimiser les pertes humaines et matérielles en cas de catastrophe. Les autorités locales, les organisations de la société civile, les organisations humanitaires et la communauté internationale doivent unir leurs efforts pour mettre en place des plans d’urgence efficaces, renforcer les infrastructures essentielles et fournir une assistance rapide aux populations touchées.

Ensemble, nous pouvons faire la différence et protéger les vies et les moyens de subsistance des habitants des communautés haïtiennes. En restant vigilants, solidaires et résolus, nous pouvons affronter avec succès les défis posés par la saison cyclonique 2024 et assurer un avenir plus sûr et plus résilient pour tous.

A propos de l’AGERCA

L’Alliance pour la Gestion des Risques et la Continuité des Activités (AGERCA) a été créée en 2007 suite à un concours de la PADF (Pan American Development Foundation) dans le but d’encourager le secteur privé des affaires et la société civile à appuyer le Système National de Gestion de Risques de Désastre (SNGRD). L’AGERCA est le point focal du secteur privé des affaires et de la société civile au sein du SNGRD coordonné par la Direction Générale de la Protection Civile (DGPC).

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13 Octobre – Journée Internationale de la Réduction des Risques de Désastre

13 Octobre 2023 – Message de la Direction Générale de la Protection Civile à l’occasion de la Journée Internationale de la Réduction des Risques de Désastre.

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En ce vendredi 13 octobre 2023, la direction générale de la Protection civile d’Haïti se joint à la communauté internationale pour marquer la Journée internationale de la réduction des risques de catastrophes, placée sous le thème “ combattre les inégalités pour un avenir résilient ”.

Cette journée revêt une importance capitale pour notre nation en raison de notre vulnérabilité aux aléas naturels et aux crises créées par l’homme, notamment la gestion des déplacés internes. Elle témoigne de notre détermination à travailler pour un avenir plus sûr et résilient pour tous.

Au fil des années, Haïti a été le témoin de nombreuses tragédies causées par des catastrophes d’origine naturelle, entraînant d’énormes souffrances et des pertes considérables. Des communautés entières ont été dévastées, des vies ont été brisées, et notre progrès entravé. La fragilité de notre environnement physique, combinée à des inégalités socioéconomiques profondes, expose davantage notre nation aux risques et aux retombées des catastrophes. C’est pourquoi il est impératif que nous unissions nos efforts pour réduire ces risques et promouvoir l’égalité d’accès aux ressources nécessaires pour les affronter.

Nous aspirons à un avenir où chaque Haïtienne et chaque Haïtien, indépendamment de sa situation, puisse évoluer dans un environnement sûr et résilient. Le thème de cette année, “Combattre les inégalités pour un avenir résilient,” prend une importance particulière, rappelant que la réduction des risques de catastrophes est un effort collectif visant à éliminer les inégalités et à garantir que personne ne soit laissé pour compte. Au cours de la dernière décennie, la Protection civile haïtienne s’est constamment engagée dans cette démarche, en accordant une attention particulière aux questions liées au genre, à l’accessibilité, au handicap et à l’enfance, notamment au sein du Plan national de gestion des risques de désastre 2019-2030. De plus, nous avons mis en place des points focaux départementaux en matière de protection pour renforcer notre action à l’échelle nationale.

La direction générale de la Protection civile s’engage à poursuivre ses efforts visant à renforcer la résilience de notre pays. Cela comprend la mise en place de politiques de gestion des risques, l’amélioration de notre infrastructure de secours, la sensibilisation du public et la formation continue de nos équipes. Nous collaborons étroitement avec nos partenaires nationaux et internationaux pour assurer une réponse rapide et efficace en cas de catastrophe.

La Protection civile encourage chaque Haïtienne et chaque Haïtien à prendre des mesures pour se préparer aux catastrophes, à connaître les risques spécifiques de leur région et à s’engager dans la construction d’une société plus résiliente. Ensemble, nous pouvons surmonter les défis qui se dressent devant nous.

En cette Journée internationale de la réduction des risques de catastrophes, rappelons-nous que la réduction des risques liés aux aléas naturels est un investissement dans notre avenir et dans celui des générations futures. Engageons-nous à combattre les inégalités pour un avenir résilient et à bâtir une Haïti plus forte et plus sûre pour tous.

Plis nou egalego, plis n ap djanm devan malè pandye

Pwoteksyon Sivil se nou tout !

Visitez leur site internet ici 

Communiqué de presse – Lancement officiel de la saison cyclonique 2023

Ce 1er juin marque officiellement le début de la saison cyclonique 2023 dans l’océan Atlantique, le golfe du Mexique et la mer des Caraïbes. Cette saison prendra fin le 30 novembre. Cette année, le thème retenu par la Direction Générale de la Protection Civile (DGPC) est : 𝑵𝒂𝒏 𝒕𝒂𝒏 𝒔𝒊𝒌𝒍𝒐̀𝒏, 𝒏𝒐𝒖 𝒑𝒊 𝒅𝒋𝒂𝒏𝒎 𝒂𝒏𝒔𝒂𝒏𝒎, 𝒂𝒏 𝒏 𝒑𝒂𝒓𝒆 𝒏𝒐𝒖 !”.

Selon la “National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA)”, les experts météorologiques prévoient une saison des ouragans proche de la normale avec un total de 12 à 17 tempêtes nommées. Parmi celles-ci, 5 à 9 pourraient devenir des ouragans, dont 1 à 4 ouragans majeurs de catégorie 3, 4 ou 5. Compte tenu du niveau de vulnérabilité d’Haïti, nous espérons ne pas être touchés par l’un de ces phénomènes.

Par rapport aux prévisions pour la saison cyclonique de l’an dernier qui se situaient entre 17 et 21 phénomènes nommés, il y a eu une légère baisse. De plus, la saison cyclonique de l’année dernière était considérée comme supérieure à la normale, alors que celle de cette année est proche de la normale.

En termes de résultats pour la saison cyclonique 2022, Haïti a été épargnée par les phénomènes météorologiques prévus mais les fortes pluies ont causé environ 3 morts et des dégâts plus ou moins considérables. Pour voir le rapport complet : cliquez ici

Les noms des ouragans de la saison cyclonique 2023 dans l’Atlantique sont les suivants : Arlène – Bret – Cindy – Don – Emily – Franklin – Gert – Harold – Idalia – Jose – Katia – Lee – Margot – Nigel – Ophélia – Philippe – Rina – Sean – Tammy -Vince – Whitney.

Durant cette période, l’AGERCA renouvelle son engagement à poursuivre la sensibilisation du public face aux risques météorologiques afin de contribuer à la réduction des dommages causés par les ouragans.

L’AGERCA invite toutes les couches de la population haïtienne à participer à cette sensibilisation notamment en partageant les consignes de sécurité à suivre avant, pendant et après un ouragan ou une forte pluie.

Pour voir les consignes, cliquez ici

A propos de l’AGERCA

L’Alliance pour la Gestion des Risques et la Continuité des Activités (AGERCA) a été créée en 2007 à la suite d’un concours de la PADF (Pan American Development Foundation) dans le but d’encourager le secteur privé des affaires et la société civile à appuyer le Système National de Gestion de Risques de Désastre (SNGRD). L’AGERCA est le point focal du secteur privé des affaires et de la société civile au sein du SNGRD coordonné par la Direction Générale de la Protection Civile (DGPC). Au niveau international, l’AGERCA est aussi le point focal de ARISE et du Connecting Business Initiative (CBI) – deux plateformes représentant le secteur privé dans le domaine de la GRD à travers le monde.

Tout savoir sur l’AGERCA ici

Fin de la saison cyclonique 2022 dans la région – Quel bilan pour Haïti ?

La saison cyclonique 2022 pour les Caraïbes, l’Atlantique et le Golfe du Mexique, qui a débuté le 1er juin, a officiellement pris fin le 30 novembre dernier. Elle a été officiellement clôturée en Haïti par la Direction Générale de la Protection Civile (DGPC) qui coordonne le Système National de Gestion des Risques de Désastre (SNGRD).

Généralement, l’impact des saisons cycloniques engendrent des sinistrés à la suite des pertes en vie humaine et en biens matériels vu la vulnérabilité des communautés face aux aléas liés aux changements climatiques. Si on prend comme exemple le rapport de l’Ouragan Mathew qui a ravagé le grand Sud du pays en 2016 laissant plus de 2.2 Millions de personnes affectées et plus de 500 pertes en vies humaines.

Selon la DGPC, Haïti a été épargnée par les phénomènes météorologiques prévus pour la saison cyclonique 2022. Les experts du Centre National des Ouragans aux USA avaient prévu 14 à 21 phénomènes cycloniques parmi lesquels 6 à 10 ouragans dont 3 à 6 de portée majeure, une prévision qui était assez menaçante pour la région. En réalité, la saison cyclonique 2022 a eu un bilan minimal avec 14 phénomènes cycloniques, parmi eux, 6 se sont transformés en ouragans dont 2 majeurs.

Durant cette période, Haïti a été frôlée par l’Ouragan Fiona de catégorie 1. Au cours de sa trajectoire, ce phénomène a touché la République Dominicaine et en arrivant sur Haïti, s’est dirigé plutôt vers les petites Antilles.

Le mois d’Août dernier, de fortes pluies se sont abattues sur plusieurs départements du pays causant ainsi des dégâts considérables. A cet effet, la Direction Générale de la Protection Civile a émis le bilan suivant :

  • Dans la commune d’Arcahaie 14 maisons ont été détruites, 65 endommagées, 80 jardins dévastés avec plus de 48 têtes de bétail disparues ;
  • Dans la ville de Saint-Marc, plusieurs maisons ont été inondées et au moins 2 ponts lourdement affectés rendant la circulation très difficile ;
  • Dans la commune de Croix-des-Bouquets, les agents de la protection civile ont enregistré 3 décès, 350 maisons inondées et 35 autres détruites ;
  • Dans la commune de Cabaret, la protection civile a enregistré 25 maisons inondées et 3 autres détruites.

Selon le rapport de la saison, Haïti n’a pas eu un bilan avec zéro mort bien que le pays n’ait été affecté directement par un ouragan majeur. Cela prouve notre vulnérabilité par rapport aux phénomènes météorologiques.

Toutefois, un appel à la vigilance est requis puisque malgré la clôture de la saison cyclonique un faible risque reste et demeure car le pays peut être affecté par un phénomène météorologique en dehors de la période officielle. En ce sens, l’Alliance pour la Gestion des Risques et la Continuité des Activités (AGERCA) lance un appel à la vigilance afin d’inviter toute la population à rester informée des conditions météorologiques du pays pour éviter de continuer à compter des victimes.

Haiti – Prévision climatique saisonnière valable pour la période Nov-Déc-Janv 2022-2023

Contexte climatique globale

Dans le bassin Pacifique, des conditions de l’épisode la « Niňa » se sont toujours maintenues. De ce fait, il est toujours d’actualité. Il s’est un peu renforcé (– 0,9 °C, au lieu de – 0,8 °C le mois dernier). L’ENSO (oscillation El Niño) devrait conserver cette tendance jusqu’à la fin de l’année, avec un retour à la neutralité au début de l’année 2023. Ainsi, la probabilité que l’épisode La Niña se poursuive pendant la période de novembre à janvier est dans la fourchette de 86 %, selon la NOAA – Centre de Prévision du climat (CPC- Climate Prediction Center).

Dans l’océan Atlantique, comme le mois dernier, conserve le même scenario, les eaux équatoriales sont encore légèrement plus chaudes que d’ordinaire et les eaux marinant les Antilles resteraient conformes en température aux normales saisonnières. Les modèles de prévision sont en accord (Ils maintiennent l’évènement de la Niňa). De plus, les conséquences du phénomène « la Niňa » se traduit par une activité convective marquée au niveau de l’équateur.

On notera en altitude la présence de conditions favorables sur le pacifique Nord et le continent Nord-américain qui répercutent plus directement l’influence de la Niňa vers les caraïbes.

Impacts attendus sur les caraïbes

  • La transition entre la saison humide et la saison sèche devrait se caractériser par de fréquents jours de pluie. De plus, une forte activité cyclonique tropicale peut encore se développer jusqu’à la fin de l’année, en particulier sur la mer des Caraïbes.
  • Le réchauffement des températures de surface océanique (TSO) dans et autour des Caraïbes tend à contribuer à des températures de l’air plus élevées avec une humidité supérieure à la moyenne.
  • L’épisode de la Niňa fait pencher la balance vers plus de précipitations durant les mois à venir (Novembre-Décembre-Janvier, NDJ).

Prévision saisonnière de pluie –Tendance (Novembre-Décembre-Janvier 2022-23)

Les résultats des prévisions climatiques saisonnières des pluies font l’objet d’un consensus autour des produits des modèles de prévision, des observations sur l’état des océans et des connaissances actuelles sur le climat de la région. Cette prévision est une appréciation qualitative des quantités de pluies cumulées attendues au cours des mois de Novembre-Décembre- Janvier (NDJ).  En effet, selon les perspectives climatiques de la CariCOF, des totaux de précipitations devraient être légèrement plus arrosé que d’habitude dans la majeure partie des Antilles.

Quant à Haïti, la prévision devrait être présentée ainsi :

  • 40 % de probabilité que la quantité de pluie soit supérieure à la normale ;
  • 35 % de probabilité que la quantité de pluie soit la même que la normale ;
  • 25 % de probabilité que la quantité de pluie soit inférieure à la normale.

NB : Les perspectives de précipitations et de températures sont publiées sous la forme d’une carte, qui montre les régions où les précipitations, les températures prévues ont les mêmes probabilités d’être :

  • Supérieur à la normale (A) – dans le tiers le plus humide / le plus chaud de l’enregistrement historique,
  • proche de la normale (N) – dans le tiers moyen de l’historique, c’est-à-dire dans une fourchette appelée “habituelle”,
  • Inférieure à la normale (B) – dans le tiers le plus sec / le plus froid de l’historique.

Les températures nocturnes (min) et diurnes (max) pour le trimestre de Novembre à janvier devraient être proche de la normale ou légèrement inférieure à la normale dans de nombreuses zones antillaises dont Haïti. Ainsi, sur le territoire haïtien le stress thermique devrait être diminuer avec possibilité que certaines zones pourraient être un peu plus fraîches que d’habitude.

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Communiqué de Presse : Collaboration entre Haïti Climat et AGERCA

Port-au-Prince, le 1er juin 2022 .- La plateforme multimédia Haïti Climat, par le biais de son émission hebdomadaire du même nom diffusée sur les ondes de la radio Magik 9 (100.9), annonce officiellement sa collaboration avec l’Alliance pour la gestion des risques et la continuité des activités (AGERCA), une initiative privée qui se donne pour mission notamment de promouvoir les bonnes pratiques en GRD par des séances de formation et coordonner les actions de réponse du secteur privée et de la société civile en cas de crise ou de catastrophe naturelle.

Dans le cadre de cette collaboration, AGERCA assure la présentation hebdomadaire d’une nouvelle rubrique sur la « gestion des risques et des catastrophes naturelles » à l’émission radiophonique Haïti Climat. À travers cette rubrique, AGERCA entend fournir à la population haïtienne durant cinq (5) minutes des conseils pratiques sur comment se prémunir contre les risques et les catastrophes naturelles.
Haïti est actuellement classée parmi les trois (3) pays les plus vulnérables au monde face aux effets néfastes du réchauffement climatique en raison notamment de sa faible capacité de réponse aux catastrophes naturelles. Selon le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), entre 1990 et 2016, Haïti est le pays le plus touché des Caraïbes par les catastrophes naturelles (3 sécheresses, 1 épidémie, 22 inondations, 23 tempêtes et ouragans). Haïti a subi 53 milliards de dollars de dommages entre 1990 et 2016, ce qui représente 39% des dommages enregistrés dans l’ensemble de la région.

Un rapport de la Banque mondiale publié en 2014 établit que la production comptant pour 56% du PIB du pays est située dans des zones à risque de catastrophe, et les inondations récurrentes entraîneraient donc un impact économique de l’ordre de 2% du PIB. En termes d’impact de la dégradation de l’environnement, les dommages annuels moyens associés aux cyclones tropicaux estimés par le Fonds mondial pour la réduction des catastrophes et le relèvement sur une période de 10 ans, coûtent à Haïti plus de 442 millions USD par an.

Ces catastrophes, à n’en pas douter, contribuent à instaurer une situation généralisée de paupérisation qui fragilise de plus en plus les couches déjà vulnérables tout en accentuant l’extrême pauvreté à laquelle une majorité de la population est confrontée.

La plateforme multimédia Haïti Climat, du fait de sa mission de favoriser une meilleure compréhension des impacts des risques et des désastres sur l’économie et le développement du pays, se félicite d’entamer cette nouvelle collaboration avec AGERCA, point focal du secteur privé des affaires et de la société civile au sein du Système National de Gestion des risques et des Désastres (SNGRD), coordonné par la Direction Générale de la Protection Civile (DPC).

À propos de AGERCA

AGERCA a été créée en 2008 à la suite d’un concours de la PADF (Pan American Development Foundation) pour la région caraïbéenne dans le but d’encourager le secteur privé des affaires à apporter son appui au Système National de Gestion de Risques et de Désastres (SNGRD). L’AGERCA travaille avec les entreprises et les organisations de la société civile dans le but de renforcer leur résilience face aux différents risques auxquels nous sommes exposés. Cette alliance agit donc dans les 3 niveaux : la prévention, la gestion et la réponse de l’urgence. Elle met en place toute une série de mécanismes de gestion des risques au bénéfice de la communauté haïtienne. Cliquez ici pour savoir plus

À propos de Haïti Climat

« Haïti Climat » est la première plateforme multimédia haïtienne spécialisée dans le traitement et la production de contenus sur les thèmes liés à l’environnement, aux effets du changement climatique et au développement des énergies renouvelables, dans le but de favoriser une meilleure compréhension de leur impact sur l’économie et le développement du pays. Le projet « Haïti Climat » répond à la nécessité de sensibiliser, d’informer et de former la population haïtienne en général sur les thématiques précisées. Cliquez ici pour savoir plus

Pour authentification et infos supplémentaires :
haiticlimatmag@gmail.com | 509 3861-3646
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Rapport de situation #1 – Inondations dans les départements des Nippes, du Nord et Nord-Est

Faits saillants de la situation

  • Le front froid qui s’étend de l’Atlantique Nord au Nicaragua en traversant l’île d’Haïti a provoqué le 30 et 31 janvier des précipitations importantes dans plusieurs départements du pays, notamment le Nord, le Nord-Est et les Nippes ;
  • Au moins 20 communes des départements du Nord, du Nord-Est et des Nippes ont été affectées par des inondations provoquées par les eaux de ruissellement et les crues de certaines rivières ;
  • Le bilan provisoire au 31 janvier fait état de 2 578 maisons inondées et 3 détruites, laissant près de 2 500 familles dans le besoin d’abris provisoires (familles sinistrées) ;
  • Aucune perte en vie humaine n’a été enregistrée ;
  • Le pont qui relie la commune de Ferrier et la route Nationale #6 a été endommagé.

Mise en contexte de l’événement

Selon les prévisions hydrométéorologiques, des averses orageuses modérées à fortes étaient attendues dans certaines régions du pays, notamment dans les départements du Nord, du Nord-Ouest, du Nord-Est, du Sud, des Nippes et de la Grand’Anse, entraînant des risques d’inondations et de crues soudaines.

Dans la nuit du 30 au 31 janvier 2022, au moins 20 communes des départements du Nord, du Nord-Est et des Nippes ont enregistré des inondations causées par les eaux de ruissellement et les crues de certaines rivières. A ce jour, les collectivités locales ont signalé des maisons inondées, notamment dans les départements des Nippes et du Nord.

Les pluies qui ont continué à tomber dans ces départements au cours de la journée du 31 janvier ont rendu difficile l’évaluation de l’impact et des dégâts dans plusieurs des communes affectées.

Bilan provisoire au 31 janvier

La ville de Cap-Haitien dans le département du Nord a été particulièrement touchée. De nombreux quartiers ont été envahis par les eaux, (Centre-ville, Bel-Air, Haut du Cap, ZoVincent, BasVertières, Carénage, Vertières, Charrier, Petite Anse, Bas Champin, Cité Chauvel, cité Champin, Cité du Peuple, Blue-Hills, Baudin, Conassa, Fourgerolles, Rue zero, Fatima, Basiko).

Les conditions de déplacement n’ont pour le moment pas encore permis d’établir un bilan des dégâts. Dans les Nippes, certains quartiers des communes d’Anse-à-Veau et de Baradères se sont également retrouvés sous les eaux où quelques 310 habitations ont été inondées. Dans le Nord, le complexe industriel de Caracol a subi de nombreux dégâts, notamment la centrale électrique

Actions entreprises

  • Activation des Centres d’opération d’urgence départementale (COUD) du Nord, Nord-Est et des Nippes ;
  • Réunions de coordination, déploiement des premières équipes pour les évaluations rapides de l’impact et des besoins urgents par les volontaires de la DGPC, la Direction de la réponse aux urgences (DRU) de la DINEPA ainsi que les partenaires ;
  • Mobilisation d’articles de réponse d’urgence par la DGPC au niveau national ;
  • Messages au grand public sur la situation météorologique et des risques ;
  • Intervention d’urgence sur le pont pour rétablir l’accès à la commune de Ferrier.

Recommandations

  • Poursuite des évaluations de l’impact sur les habitations, les infrastructures ainsi que dans le secteur de l’agriculture fortement affecté par les inondations ;
  • Déploiement d’équipes d’assainissement dans les communes fortement touchées ;
  • Curage des drains, particulièrement dans les communes de Ouanaminthe, Trou du Nord, Terrier Rouge, Fort-Liberté et Ferrier ;
  • Distributions d’urgence de nourriture, de kits d’hygiène et kits de nettoyage des maisons pour les familles sinistrées.

COP26 – Compilation de certains articles sur les actualités de la conférence sur le changement climatique

COP26 à Glasgow : qu’est-ce que la COP26 ? 

“Il est minuit moins une” pour la planète, a rappelé Boris Johnson, hôte de la COP26 qui se tient à Glasgow (Écosse) jusqu’au 12 novembre. Six ans après la COP21 et les accords de Paris, ce sommet va permettre de dresser un premier bilan. Mais pour bien comprendre les enjeux de cette 26ème édition, David Gilberg et Achren Verdian retracent l’histoire de la COP. Climat

Regarder la vidéo ici :

COP26 | Le PNUD, avec le support de ses partenaires, appuie Haïti dans ses efforts pour atteindre ses objectifs dans la lutte contre les changements climatiques

La Conférence des Parties (COP) de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC) est un évènement annuel initié depuis 1945 qui offre aux représentants des 197 États-parties et des citoyens du monde entier un espace d’échanges et de débats autour des enjeux et défis liés au changement climatique. Cette année encore, la COP26 constitue une occasion unique pour les pays de débattre de l’urgence et des opportunités d’une économie zéro carbone, des mesures d’adaptation liées aux changements climatiques ainsi que de poursuivre les actions menées pour respecter les engagements pris en 2015 à Paris.

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Haïti sollicité pour négocier au nom des petits états insulaires sur le financement de l’adaptation au changement climatique

La République d’Haïti a été sollicitée par les pays membres de l’Alliance des Petits États insulaires (AOSIS, en anglais) pour mener en leur nom les négociations sur le financement de l’adaptation climatique au cours de cette COP26 à Glasgow, en Écosse. Pour le ministre Cadet, le temps des belles intentions doit être révolu. A noter que la Barbade par le biais de sa présidente, conduit les négociations générales pour l’AOSIS.

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COP26 : Accord surprise entre la Chine et les Etats-Unis pour le « renforcement de l’action climatique »

C’est la surprise de cette fin de COP. La Chine et les Etats-Unis, premiers émetteurs mondiaux de gaz à effet de serre, ont annoncé mercredi à la COP26 un accord surpris, relançant les espoirs à deux jours de la fin de cette conférence cruciale sur le climat.

Le Premier ministre britannique Boris Johnson, hôte de la conférence de Glasgow, venait à peine de lancer un appel à une « impulsion forte » dans les discussions, assurant qu’il n’y aurait « pas d’excuses » pour échouer, lorsque Pékin et Washington ont annoncé une « déclaration conjointe sur le renforcement de l’action climatique ».

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Déclaration de Glasgow sur la reforestation : Plus de 110 pays dont Haiti s’y engagent 

Le Premier ministre britannique Boris Johnson est monté sur le podium ce 2 novembre 2021 pour annoncer qu’au moins 110 pays représentant 85% des forêts de la planète avaient signé la déclaration pivot des dirigeants de Glasgow sur les forêts et l’utilisation des terres, adoptée lors de la COP26, s’engageant à stopper et à inverser la déforestation d’ici 2030.

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COP26 : « Pas de blabla », l’ONU présente l’engagement du secteur privé en matière de financement climatique

C’était la « Journée de la finance », mercredi, à la COP26, la Conférence des Nations Unies sur le climat, et les projecteurs étaient braqués sur une grande annonce : près de 500 entreprises mondiales de services financiers ont convenu d’aligner 130.000 milliards de dollars – environ 40 % des actifs financiers mondiaux – avec les objectifs climatiques de l’Accord de Paris, notamment la limitation du réchauffement climatique à 1,5°C.

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Haiti sollicité pour négocier au nom des petits états insulaires sur le financement de l’adaptation au changement climatique

La République d’Haïti a été sollicitée par les pays membres de l’Alliance des Petits États insulaires (AOSIS, en anglais) pour mener en leur nom les négociations sur le financement de l’adaptation climatique au cours de cette COP26 à Glasgow, en Écosse. Pour le ministre Cadet, le temps des belles intentions doit être révolu. A noter que la Barbade par le biais de sa présidente, conduit les négociations générales pour l’AOSIS.

« C’est un honneur pour Haïti de représenter ces pays pour négocier en leur nom sur la question du financement climatique […] Ces pays qui ressemblent à Haïti comprennent le sens de son engagement dans la lutte contre les changements climatiques et reconnaissent sa capacité à comprendre la dynamique et les enjeux de cette lutte », a renchéri Ministre Cadet. 

Toutefois, ces négociations ne seront pas de tout repos, tant les étapes à franchir pour mettre tous les acteurs d’accord sur la question semblent ardues.

Sans un plan de travail avec un objectif mondial d’adaptation et comment le financer, « la COP26 sera considérée comme un échec par l’Afrique », a déclaré le Gabonais Lee White au nom du Groupe africain.

 « Nous restons extrêmement préoccupés par l’absence de progrès sur les questions financières. Nos partenaires n’ont aucun appétit pour discuter de notre mandat de travailler sur la définition du financement climatique », a déclaré à la réunion plénière le porte-parole du G77+Chine, Ahmadou Sebory Touré.

Un plan sur la façon de mesurer l’adaptation et de fixer des objectifs pour l’améliorer devrait être la priorité absolue pour l’Égypte, qui a été choisie par le Groupe africain pour accueillir la COP27 de l’année prochaine.

Par ailleurs, si le projet de pacte de Glasgow de mercredi dernier fait référence pour la première fois aux combustibles fossiles, c’est la finance qui a dominé la plénière par la suite. La finance a des « liens » avec d’autres questions, notamment l’adaptation et la transparence, a indiqué la ministre égyptienne Yasmine Fouad, qui co-préside les négociations sur les finances.

Source : Haiti Climat

AGERCA – Unité Hydrométéologique (UHM) : Bulletin Spécial de la dépression tropicale Grace (Vigilance orage)

Description :

Dépression Tropicale GRACE
Localisation :
Latitude 17.04N
Longitude 70.9 W
Soit à environs à 200 km au Sud-Est de Port-au-Prince (Haïti) et 295 km à l’est de la ville des
Cayes
Vent max soutenus : 55 Km/h
Déplacement : Ouest à 24 km/h
Pression Minimale : 1008 Hpa

Observations sur Haïti

Temps chargé par des nuages d’altitudes à l’avant du système qui gagnent graduellement nos départements. Les alizés sont encore variables à faibles par endroits et par moments sur le pays. Prévision sur Haïti par rapport au passage de la dépression tropicale GRACE

Prévision sur Haïti par rapport au passage de la dépression tropicale GRACE

Le centre de la Dépression Tropicale Grace se localise à 08h Am ce matin à environ à 200 km au Sud-Est de Port-au-Prince (Haïti) et 295 km à l’est de la ville des Cayes. IL se déplace vers l’Ouest à une vitesse de 24 km/h, des vents maximums soutenus de 55km/h et affiche une baisse de sa pression minimale centrale jusqu’à 1008 hpa.

Selon les dernières prévisions de trajectoires, le centre de cette dépression s’oriente vers la presqu’Ile du sud et devrait la parcourir en début d’après-midi et en soirée d’aujourd’hui. A cet effet, des activités pluvieuses, orageuses modérées parfois fortes par endroits, pouvant cumulées jusqu’à 100 à 150 milimètres de pluies dans les plaines et 200 milimètres sur les hauteurs sont possibles sur le pays notamment sur les départements de la Grande-anse, du Sud,
des Nippes, du Sud’Est, de l’Ouest, du Centre et de l’Artibonite .

Par ailleurs, quelques rafales de vents spontanées, soutenus et des conditions de grosses mers sont attendues pendant le passage de ce système cyclonique.

En conséquence, l’UHM du Ministère de l’Agriculture des Ressources Naturelles et du Développement Rural (MARNDR) de concert avec la Direction de la Protection Civile et le SPGRD du Plan National de Gestion des Risques et des Désastres et de la Semanah annonce ce lundi matin 16 Août 2021 à 9h00 Am le niveau de Vigilance orange (i.e. risque d’impact d’intensité modérée à fortes) face aux ménaces de fortes pluies, de forts vents et des conditions de grosses mers sur les régions côtière sud du pays et interdit temporairement les opérations de cabotages dans le sud pendant le passage de cette dépression.

Le SPGRD de concert avec l’UHM et la DGPC demande aussi à la population Haïtienne de faire preuve de prudence et de rester à l’écoute des bulletins météorologiques de l’UHM et des conseils des autorités de leurs zones respectives pour savoir les comportements à adopter à l’occasion du passage de cet évènement cyclonique.

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