L’importance cruciale des formations sur les gestes qui sauvent dans les entreprises

Dans le contexte professionnel moderne, la sécurité des employés est une priorité fondamentale pour toute entreprise responsable. Face à l’imprévisibilité des accidents et des urgences médicales, il est essentiel de doter le personnel des connaissances nécessaires pour intervenir rapidement et efficacement en cas de situation d’urgence. Les formations aux gestes qui sauvent jouent un rôle crucial dans la préparation du personnel à faire face à ces situations critiques. Cet article met en évidence l’importance capitale de ces formations pour la sécurité, la réactivité et le sauvetage de vies au sein d’une entreprise.

Préparation face aux urgences médicales

Les urgences médicales, telles que les crises cardiaques, les cas d’étouffement, les Accidents Vasculaires Cérébraux (AVC) ou les accidents graves, peuvent survenir n’importe où et à tout moment, y compris sur le lieu de travail. Le personnel bien formé aux gestes qui sauvent est mieux préparé pour faire face à ces situations critiques avant l’arrivée des secours médicaux professionnels. Les formations incluent souvent l’apprentissage des premiers secours, les déplacements d’urgence, l’arrêt d’une hémorragie, la Réanimation Cardio-Pulmonaire (RCP), l’utilisation d’un Défibrillateur Automatisé Externe (DAE) et d’autres compétences vitales qui peuvent faire la différence entre la vie et la mort.

Réactivité immédiate et réduction des risques

Dans une situation d’urgence, chaque seconde compte. Le temps d’intervention rapide est crucial pour stabiliser la victime et minimiser les risques de complications graves. Le personnel formé aux gestes qui sauvent est capable de réagir rapidement et de fournir une assistance médicale vitale jusqu’à l’arrivée des secours professionnels ou d’une ambulance. Ces compétences permettent de maintenir la victime dans un état stable et d’améliorer significativement ses chances de récupération.

Sauvetage de vies sur le lieu de travail

Le lieu de travail est un endroit où les employés passent une grande partie de leur temps, ce qui signifie que les urgences médicales peuvent survenir parmi les collègues. La formation sur les gestes qui sauvent permet aux employés de devenir des “premiers répondants” compétents, capables de fournir une aide vitale en cas de besoin. Que ce soit face à un collègue victime d’un malaise, d’une blessure ou d’un accident, le personnel formé aura les connaissances et la confiance nécessaires pour agir rapidement et efficacement, sauvant potentiellement des vies sur le lieu de travail.

Renforcement de la confiance et de l’esprit d’équipe

Les formations aux gestes qui sauvent ne se limitent pas seulement à l’acquisition de compétences médicales. Elles renforcent également la confiance et l’esprit d’équipe au sein de l’entreprise. Les employés se sentent valorisés et en sécurité lorsqu’ils savent que leur entreprise se soucie de leur bien-être et qu’elle investit dans leur formation. Cette initiative renforce également les liens entre les membres du personnel, qui comprennent l’importance de collaborer pour assurer la sécurité de tous et de toutes.

Conclusion

En conclusion, les formations aux gestes qui sauvent jouent un rôle fondamental dans la préparation du personnel d’une entreprise face aux urgences médicales. En donnant aux employés les compétences nécessaires pour intervenir rapidement et efficacement en cas de besoin, ces formations sauvent des vies et réduisent les risques de complications graves. Elles créent également un environnement de travail plus sûr, renforcent la confiance des employés et favorisent un esprit d’équipe positif. Investir dans de telles formations est un choix avisé pour toute entreprise soucieuse de la sécurité et du bien-être de son personnel.

L’AGERCA peut vous assister dans la réalisation de vos sessions de formation sur les gestes qui sauvent pour votre personnel. Nous avons déjà formé plus d’une centaine d’employés.es venant de plus d’une dizaine d’entreprises en Haïti. Si votre entreprise n’est pas encore membre de cette alliance, rejoignez-nous pour bénéficier gratuitement des séances de formation sur les gestes qui sauvent.

Saison Cyclonique : Le processus de nomination des ouragans

Les ouragans sont parmi les phénomènes naturels les plus puissants et destructeurs de notre planète. Pour faciliter leur identification et leur suivi, un système de nomination des ouragans a été mis en place. Ce processus permet de donner un nom unique à chaque cyclone tropical majeur, offrant ainsi une méthode claire de communication et de sensibilisation aux populations concernées. Dans cet article, nous examinerons comment les ouragans sont nommés, l’histoire derrière ce processus et son importance pour la préparation et la gestion des tempêtes.

Historique de nomination des ouragans

Le processus de nomination des ouragans a commencé dans les années 1950. Auparavant, les ouragans étaient généralement identifiés par leur latitude et leur longitude, ce qui était peu pratique et peu mémorable. Afin de simplifier la communication et d’éviter toute confusion, l’armée de l’air américaine a commencé à donner des noms féminins aux tempêtes tropicales. Ce n’est qu’en 1979 que le système de nomination a été étendu pour inclure des noms masculins et féminins, et depuis lors, la liste de noms utilisée est établie de manière cyclique.

Le processus de nomination

Le processus de nomination des ouragans est géré par l’Organisation Météorologique Mondiale (OMM), une agence spécialisée des Nations Unies chargée de la météorologie et de la climatologie. L’OMM utilise des listes préétablies de noms pour chaque bassin océanique concerné par les ouragans, notamment l’Atlantique nord, l’est du Pacifique, le centre du Pacifique et l’océan Indien.

Chaque année, une liste de noms est établie pour chaque bassin. Ces listes comprennent des noms alternants entre masculins et féminins, généralement en utilisant les 26 lettres de l’alphabet, à l’exception des lettres Q, U, X, Y et Z pour des raisons pratiques. Les noms sont souvent choisis en fonction de la langue et de la culture des pays concernés par les ouragans.

Lorsqu’un ouragan se forme, il est baptisé avec le nom suivant sur la liste correspondante. Par exemple, le premier ouragan de la saison dans l’Atlantique nord recevra le nom commençant par la lettre A, le deuxième avec la lettre B, et ainsi de suite. Si une tempête se révèle particulièrement destructrice, son nom peut être retiré de la liste et remplacé par un autre nom commençant par la même lettre.

Importance de la nomination des ouragans

La nomination des ouragans revêt une grande importance pour plusieurs raisons. Tout d’abord, il permet une communication claire et efficace entre les agences météorologiques, les médias et le grand public. Les noms aident à identifier rapidement les tempêtes et à les suivre à mesure qu’elles se déplacent, ce qui facilite les prévisions et les avertissements pour les zones potentiellement touchées.

De plus, la nomination des ouragans contribue à sensibiliser la population et à favoriser la préparation aux tempêtes. Les noms humains attribués aux ouragans rendent ces phénomènes naturels plus concrets et plus faciles à retenir, ce qui encourage les individus à prendre des mesures de précaution et à se préparer en conséquence. Les noms des ouragans peuvent également servir de référence pour évaluer et analyser l’impact des tempêtes dans les années suivantes.

Le processus de nomination des ouragans joue un rôle essentiel dans la préparation et la gestion des tempêtes tropicales. Grâce à ce système, les ouragans sont facilement identifiables et les informations relatives à leur trajectoire et à leur intensité peuvent être communiquées efficacement. En sensibilisant le public et en encourageant la préparation aux tempêtes, la nomination des ouragans contribue à sauver des vies et à réduire les dommages causés par ces événements naturels dévastateurs.

Campagne de sensibilisation sur le risque sismique : Mwen sonje, mwen aprann

Plus de 200.000 personnes ont été sensibilisées sur le risque sismique à travers un concours de vidéographie sur les réseaux sociaux notamment sur la page Facebook de l’AGERCA.

La compréhension des concepts de la Gestion des Risques de Désastre (GRD) est un atout pour toute société confrontée à des risques majeurs ; un point commun en termes d’exposition aux risques et de réponse. L’AGERCA comprenant le degré de vulnérabilité de la population par rapport au manque d’information sur les risques majeurs, a mis en place une stratégie de sensibilisation participative avec la communauté dans le but d’atteindre un maximum de personnes à travers différentes activités (formations, articles, vidéos, campagne de sensibilisation, ect…). Ainsi, pour pérenniser le travail, l’AGERCA a organisé un concours de sensibilisation sur le thème « MW SONJE, MW APRANN » dans le but de renforcer la vulgarisation des consignes de sécurité sur la menace du ” tremblement de terre “.

Ce concours a mobilisé la participation d’environ une centaine de jeunes et d’adultes répartis.es sur tout le territoire national. Les participants.es ont démontré une motivation débordante pour prendre part à cette initiative, afin de contribuer à la sensibilisation de leur communauté respective sur le risque sismique auquel tout le pays est exposé.

Godson Séphirin : “ Se pa prim yo ki enterese m, men se eksplike moun yo kòman pou yo pwoteje tèt yo kont tranbleman tè a

Deux méthodes de sélection des gagnants.es ont été sélectionnées : l’une basée sur le vote populaire à travers la page Facebook de l’AGERCA et l’autre sur l’analyse des membres d’un jury prédisposé à ce fait.

Les participants.es ont mobilisé des milliers de personnes sur les réseaux sociaux. À noter que le vote populaire a été basé sur la quantité de personnes touchées par chaque vidéo sur la page Facebook de l’AGERCA. Par conséquent, ces quelques milliers de personnes ont spontanément été sensibilisées sur les consignes de sécurité à respecter avant, pendant et après un tremblement de terre. En termes de résultats, toutes les 65 vidéos sélectionnées pour la deuxième étape ont été postées sur la page Facebook de l’AGERCA. Ces vidéos ont pu toucher plus de 200.000 personnes.

Le concours s’est terminé par des décisions qui ont permis à l’organisation de sélectionner trois (3) gagnants.es pour chacune des deux catégories. Selon les membres du jury, le choix des gagnants.es a été très difficile vu que les vidéos étaient très intéressantes les unes autant que les autres.

Mikson Antoine : “ Sa ki te pi enpòtan nan konkou a, se sansibilize anpil moun sou malè pandye tranbleman tè ki sou do tout peyi a

Gagnantes pour la catégorie – Analyse jury :

Premier prix : Samuella Compère
Deuxième prix :  Stivensia Saintilet
Troisième prix : Béon Alicia Yonise

Gagnants.es pour la catégorie – Vote populaire sur Facebook :

Premier prix : Godson Sephirin
Deuxième prix : Kerline Céus
Troisième prix : Sherly Aubin

Des primes de compensation ont été remises aux gagnants.es du concours et un certificat de participation à tous.tes les 65 participants.es qui ont été sélectionnés.es pour la deuxième phase de triage du concours.

L’AGERCA remercie tous les partenaires qui ont rendu le concours possible, soit en apportant leur soutien à travers des primes, soit en faisant partie des membres du jury, dont la tâche n’a pas été facile. L’organisation en profite pour remercier tous.tes les participants.es qui se sont donnés.es au maximum en rendant l’activité attrayante et réussie. Le travail se poursuivra en réorientant les étapes de l’approche à travers un autre concours sur un autre risque majeur.

AGERCA – Communiqué de presse : Appel à l’aide pour les familles affectées

Dans la période allant du 2 au 3 Juin 2023, des pluies diluviennes se sont abattues sur tout le territoire national causant d’énormes dégâts et de perte en vies humaines. Sept départements sur dix ont été affectés parmi les plus touchés, on cite : l’Ouest, le Nord’Ouest, les Nippes, le Sud’Est, le Sud et la Grand’Anse. Selon de la Direction Générale de la Protection Civile (DGPC), le bilan partiel fait état de plus de 50 morts, plus d’une dizaine de disparus et plus d’une centaine de blessés. Dans les zones touchées, il y a plus de 40.000 familles sinistrées à cause de cette situation.

En vue de répondre aux besoins urgents de ces familles, l’AGERCA en collaboration avec ses différents partenaires (CCIHC – ADIH – CCIO – ATH – CFHCI – AmCham – Positivis), lance un appel à l’aide afin de recevoir un maximum de produits dans nos 12 points de collecte situés à des points stratégiques de l’aire métropolitaine. Pour supporter dans la coordination de l’aide, HERO (une entreprise spécialisée dans les soins médicaux d’urgence) a rejoint les efforts en cours et devient membre de l’AGERCA.

Dans ces différents points de collecte, nous sollicitons auprès des donneurs et donneuses des articles nécessaires et plus urgents pour la Protection Civile, qui peuvent répondre immédiatement au besoin de la population affectée. Parmi ces différents produits, nous pouvons citer :   Eau traitée – Aquajif / Aquatab – Chlore – Produits sanitaires et alimentaires – Vêtements – Bâches – Entre autres.

Les points de collecte sont les suivants :

  1. Valério Canez: Boulevard du 15 Octobre, Tabarre
  2. HERO / Hôtel Royal Oasis : Av. Panaméricaine, Pétion-Ville
  3. Amcham: Av. Panaméricaine, Pétion-Ville (Local Ritz Kinam 2)
  4. Hôpital CityMed: 27, rue Darguin, Pétion-Ville
  5. CCIO: 46, Angle rues Ogé et Faubert, Pétion-Ville (Local Lotus Plaza)
  6. Carribean Supermarket: 51, rue Métellus, Pétion-Ville
  7. MedLab: 6, Imp. Gabriel, Canapé-Vert – Port-au-Prince
  8. ADIH: 7, rue Frank Cardozo, Bourdon – Port-au-Prince (Local Hôtel Montana)
  9. HERO: Route de Frère (Station Total en face de Djoumbala)
  10. HERO / MedLab: Delmas 83 (Local Eagle Supermarket)
  11. Servotel: Route de l’Aéroport
  12. Hôpital Bernard Mevs: Route de l’Aéroport

Une fois ces articles collectés, l’AGERCA veillera à ce qu’ils soient transportés au Centre d’Operations d’Urgence National (COUN) ou livrés directement aux familles sinistrées. À titre de rappel, l’AGERCA est un membre stratégique du COUN car elle est le point focal du secteur privé et la société civile au sein de cette structure.

L’AGERCA encourage les entreprises du secteur privé, les Organisations de la Société Civile (OSC) et le grand public à apporter leurs contributions en nature et/ou en espèce au niveau des différents points de collecte mentionnés ci-dessus.

À propos de l’AGERCA

L’Alliance pour la Gestion des Risques et la Continuité des Activités (AGERCA) a été créée en 2007 à la suite d’un concours de la PADF (Pan American Development Foundation) dans le but d’encourager le secteur privé des affaires et la société civile à appuyer le Système National de Gestion de Risques de Désastre (SNGRD). L’AGERCA est le point focal du secteur privé des affaires et de la société civile au sein du SNGRD coordonné par la Direction Générale de la Protection Civile (DGPC). Au niveau international, l’AGERCA est aussi le point focal de ARISE et du Connecting Business Initiative (CBI) – deux plateformes représentant le secteur privé dans le domaine de la GRD à travers le monde.

Tout savoir sur l’AGERCA ici

Hait- – 15 décès et 8 disparus, bilan partiel de l’intempérie du 3 au 4 Juin

Port-au-Prince, le 4 juin 2023 – La direction générale de la Protection Civile tient à présenter le bilan provisoire des activités pluvieuses survenues dans le pays durant les 3 au 4 juin 2023. Ces deux journées ont été marquées par des conditions météorologiques humides et instables qui ont engendré d’importantes précipitations dans plusieurs régions d’Haïti. 

En effet, dans la matinée du 3 juin, des pluies abondantes se sont abattues sur le pays en provoquant des crues de plusieurs rivières. Les quantités de pluie enregistrées ont provoqué des inondations et des mouvements de terrain dans certaines zones. Les autorités locales ont dû mettre en place des mesures d’urgence pour assurer la sécurité des populations affectées.

Le bilan provisoire actualisé fait état de 15 décès8 disparus et 475 familles sinistrées219 maisons inondées et environ 13 390 personnes sont déplacées dans les départements de l’Ouest, des Nippes, du Sud-Est, du Nord-Ouest et du Centre.

Dans le seul département de l’Ouest, 5 510 ménages sont affectés et plus de 2 539 ménages sont déplacés. Dans le département du Centre, le secteur agricole est très impacté.

Pour l’heure, l’Unité météorologique d’Haïti surveille de près l’évolution des conditions météorologiques et prend des dispositions pour informer régulièrement la population. Elle encourage également les citoyens à se tenir informés des bulletins météorologiques et des consignes de sécurité diffusés par les autorités compétentes.

Les équipes d’intervention d’urgence restent mobilisées pour apporter leur soutien aux communautés touchées et pour poursuivre l’évaluation des dommages causés par ces pluies torrentielles. Sous le leadership de la Protection civile, les différents partenaires du Système National de Gestion des Risques et Désastre se mobilisent au Centre d’Opération d’Urgence National (COUN) afin de coordonner des réponses urgentes en matière d’abris, de produits alimentaires et hygiéniques et d’eau potable au bénéfice des personnes touchées.

La DGPC tient à rappeler à la population sur l’importance de rester vigilante face aux aléas hydrométéorologiques qui pourraient se manifester à tout moment. Il est primordial de suivre les recommandations des autorités locales en matière de prévention des risques d’inondation et d’évacuation. Elle profite également pour rappeler aux personnes exposées de ne pas traverser les cours d’eau en crue et les eaux sauvages sous aucun prétexte.

Crédit : Article de la Protection Civile 

Communiqué de presse – Lancement officiel de la saison cyclonique 2023

Ce 1er juin marque officiellement le début de la saison cyclonique 2023 dans l’océan Atlantique, le golfe du Mexique et la mer des Caraïbes. Cette saison prendra fin le 30 novembre. Cette année, le thème retenu par la Direction Générale de la Protection Civile (DGPC) est : 𝑵𝒂𝒏 𝒕𝒂𝒏 𝒔𝒊𝒌𝒍𝒐̀𝒏, 𝒏𝒐𝒖 𝒑𝒊 𝒅𝒋𝒂𝒏𝒎 𝒂𝒏𝒔𝒂𝒏𝒎, 𝒂𝒏 𝒏 𝒑𝒂𝒓𝒆 𝒏𝒐𝒖 !”.

Selon la “National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA)”, les experts météorologiques prévoient une saison des ouragans proche de la normale avec un total de 12 à 17 tempêtes nommées. Parmi celles-ci, 5 à 9 pourraient devenir des ouragans, dont 1 à 4 ouragans majeurs de catégorie 3, 4 ou 5. Compte tenu du niveau de vulnérabilité d’Haïti, nous espérons ne pas être touchés par l’un de ces phénomènes.

Par rapport aux prévisions pour la saison cyclonique de l’an dernier qui se situaient entre 17 et 21 phénomènes nommés, il y a eu une légère baisse. De plus, la saison cyclonique de l’année dernière était considérée comme supérieure à la normale, alors que celle de cette année est proche de la normale.

En termes de résultats pour la saison cyclonique 2022, Haïti a été épargnée par les phénomènes météorologiques prévus mais les fortes pluies ont causé environ 3 morts et des dégâts plus ou moins considérables. Pour voir le rapport complet : cliquez ici

Les noms des ouragans de la saison cyclonique 2023 dans l’Atlantique sont les suivants : Arlène – Bret – Cindy – Don – Emily – Franklin – Gert – Harold – Idalia – Jose – Katia – Lee – Margot – Nigel – Ophélia – Philippe – Rina – Sean – Tammy -Vince – Whitney.

Durant cette période, l’AGERCA renouvelle son engagement à poursuivre la sensibilisation du public face aux risques météorologiques afin de contribuer à la réduction des dommages causés par les ouragans.

L’AGERCA invite toutes les couches de la population haïtienne à participer à cette sensibilisation notamment en partageant les consignes de sécurité à suivre avant, pendant et après un ouragan ou une forte pluie.

Pour voir les consignes, cliquez ici

A propos de l’AGERCA

L’Alliance pour la Gestion des Risques et la Continuité des Activités (AGERCA) a été créée en 2007 à la suite d’un concours de la PADF (Pan American Development Foundation) dans le but d’encourager le secteur privé des affaires et la société civile à appuyer le Système National de Gestion de Risques de Désastre (SNGRD). L’AGERCA est le point focal du secteur privé des affaires et de la société civile au sein du SNGRD coordonné par la Direction Générale de la Protection Civile (DGPC). Au niveau international, l’AGERCA est aussi le point focal de ARISE et du Connecting Business Initiative (CBI) – deux plateformes représentant le secteur privé dans le domaine de la GRD à travers le monde.

Tout savoir sur l’AGERCA ici

Communiqué de presse – Exercice de simulation dans l’Artibonite

L’Unité des Exercices (U-SIMEX) de la direction générale de la Protection civile (DGPC) avec l’appui du Programme des Nations unies pour développement (PNUD), à travers le projet de Renforcement de capacités pour la prévention des risques (CREWS-Haïti), et du Programme alimentaire mondiale (PAM), organise un exercice de simulation dans le but de tester la capacité de réponse des institutions communales et locales face à une situation de tremblement de terre suivi d’un tsunami et évaluer les compétences des services d’urgence dans les communes des Gonaïves, d’Anse-Rouge, de Gros-Morne et Terre-Neuve.

Cet exercice de simulation fonctionnel aura lieu le vendredi 19 mai 2023, et impliquera des équipes de secours, des pompiers, des forces de l’ordre et d’autres services de secours locaux dans les communes mentionnées plus haut.

Le scénario de l’exercice prévoit un tremblement de terre majeur, enregistré au nord de l’île d’Haïti sur la faille Nord Hispaniola, d’une magnitude 8.7 sur l’échelle de Richter. Ce séisme provoquera une alerte rouge de tsunami notamment pour l’île d’Haïti, Turks et Caicos et le Sud-Est de Cuba. Pendant la gestion de l’événement, la situation météorologique risque de se dégrader. À noter que ce scénario reflète la réalité du séisme suivi d’un tsunami du 7 Mai 1842 et celui du 21 Août 2021.

En termes de résultats attendus, les équipes de secours doivent démontrer leurs capacités à travailler ensemble pour évaluer les dégâts, rechercher des survivants et fournir une assistance médicale d’urgence aux personnes affectées.

Cet exercice de simulation est une occasion pour la DGPC de tester ses plans d’urgence et ses procédures en cas de catastrophe naturelle, en collaboration avec les services de secours locaux. Il permettra également d’identifier les forces et les faiblesses de la réponse de la protection civile et d’améliorer les plans et les procédures pour mieux préparer la population à faire face à de tels événements.

Nous encourageons la population à prendre connaissance de cet exercice de simulation afin de se préparer davantage face au risque sismique et tsunami. Nous rappelons l’importance de disposer d’un kit d’urgence, de connaître les plans d’évacuation et de suivre les instructions des autorités en cas de catastrophe naturelle.

La DGPC remercie ses différents partenaires et les autorités communales et locales tout en invitant tout un chacun à travailler ensemble pour assurer la sûreté et la sécurité de tout le monde en cas de tremblement de terre et de tsunami.

Contact :
Madame Berla Severin
Unité de communication de la protection civile Haiti
Telephone : +5093921 2020
Courriel :
berla.severin@protectioncivile.gouv.ht

Source Protection civile : cliquez-ici

Bulletin sismique pour la période allant du 1er au 31 Mars 2023

Selon les observations faites à partir des réseaux locaux (Ayiti-seismes et UTS) et régionaux (Cuba, Jamaïque et République Dominicaine), l’activité sismique en Haïti pour la période allant du 1er au 31 mars 2023 est marquée par la survenue de 62 séismes de magnitudes comprises entre 1,4 et 3,9. Par rapport au mois de février durant lequel 110 séismes ont été observés, le mois de mars a donc enregistré 48 séismes en moins, soit une diminution de 43,6 %.

Parmi les séismes notés, 85,5%, soit 53 ont une magnitude inférieure ou égale à 3 et 58%, soit 36, ont une profondeur inférieure ou égale à 10 km. Les séismes survenus en mer sont au nombre de 34, soit 54,84%, ce qui laisse supposer un risque de tsunami si les conditions avaient été réunies (faille en mer, magnitude minimum de 6,5, profondeur maximum de 50 km).

Du 14 août 2021 au 31 mars 2023 (19 mois 17 jours), les Nippes ont enregistré durant cette période 1132 séismes, la Grand’Anse en a connu 1163 et le Sud 401, soit un total de 2696 séismes. Il faut toutefois noter que parmi les 18 séismes enregistrés dans la Grand’Anse, pendant le mois de mars, 17 sont survenus en mer avec leurs épicentres localisés au nord de Jérémie, le long de la zone de la faille Nord – Grand’Anse – Nippes.

Les Nippes, la Grand’Anse et le Sud ont enregistré au cours du mois de mars, 43 séismes sur les 62 notés, soit 69,3 %, alors que le nombre était de 54 en février (79,8 %). On a donc assisté à une légère diminution des séismes survenus en mars dans les Nippes et le Sud alors que dans la Grand’Anse, la diminution est assez significative, le département des Nippes reste néanmoins le plus secoué du territoire.

Téléchargez le rapport ici

Sismologie citoyenne en Haïti : Tout ce que vous devez savoir

Sur ces 50 dernières années, les séismes ont coûté 800 milliards de dollars — l’essentiel dans les pays développés — et 1.3 millions de vies humaines — l’essentiel dans les pays en développement. Face à ces chiffres, qui ne montrent pas de signe d’inflexion, la conscientisation face au risque continue d’appliquer l’approche classique où les connaissances détenues par les scientifiques sont traduites « vers le bas » pour le public et les décideurs. Une approche inverse, « ascendante », où les citoyens collectent et partagent des informations sur les séismes, pourrait-elle être un modèle alternatif ? Notre hypothèse de travail est qu’un mode de diffusion de la connaissance qui place le citoyen ou les communautés au coeur du dispositif de production et d’utilisation de l’information scientifique, peut améliorer la sensibilisation de la population et promouvoir des initiatives de protection. Le projet OSMOSE teste cette hypothèse par une expérience de sismologie participative interdisciplinaire en Haïti, pays qui fut le théâtre d’une catastrophe sismique majeure le 12 janvier 2010.

Ainsi, nous cherchons à développer et à tester des stratégies pour pérenniser un réseau sismique multi-acteurs en Haïti, en relation avec les leçons apprises des lots de travaux sur l’Amélioration et renforcement de ce réseau sismique citoyen, la socioanthropologie du risque sismique, la co-construction d’un système d’information citoyen efficace.

Les objectifs spécifiques sont :

  1. de convertir les hôtes des stations RS en ambassadeurs citoyens des tremblements de terre ;
  2. de s’assurer que la compatibilité linguistique est au coeur de toutes les activités de communication d’OSMOSE ;
  3. d’établir un dialogue avec les parties prenantes institutionnelles nationales ;
  4. d’insérer des activités sur le risque sismique dans les programmes éducatifs.

Quelques résultats à date :

  1. Un excellent complément scientifique à un réseau sismologique conventionnel ;
  2. Chez les citoyens, une forte demande d’information sur les séismes ;
  3. Les hébergeurs sont fiers de participer à une expérience scientifique ;
  4. Les hébergeurs sont motivés à contribuer à leur pays comme «sismo-citoyens».

Nous cherchons maintenant à :

  1. Augmenter le nombre de sismomètres hébergés par des citoyens, écoles, secteur privé ou ins􀀐tu􀀐ons nationales ;
  2. Engager le secteur de l’éducation ;
  3. Mieux connaitre les besoins de chacun en termes d’information sur les séismes ;
  4. Transférer le système ayiti-séisme vers les partenaires haïtiens.

Cette journée d’échange sera animée par des présentations magistrales, des affiches et flyers. L’objectif est d’échanger sur les problèmes, solutions, ou questions face à la surveillance sismique du territoire haïtien, pour une meilleure maitrise des risques associées.

Atelier de travail « Durabilité de la sismologie citoyenne »
30 mars 2023 – hôtel Villa Thérèse, Pétionville, Haïti
Session hybride : URGéo – Visioconférence
Le lien Zoom : Cliquez ici

09.00 – 09.10 : Accueil des invités et ouverture de la journée (Dominique Boisson : Prof UEH et coordonnateur URGéo)
09.15 – 09.35 : Brève présentation du projet OSMOSE (S. Symithe, Faculté des Sciences et URGéo, E. Calais, Professeur ENS Paris)
09.40 – 10.00 : Géologie et risque sismique (Bureau des Mines et de l’Energie)
10.05 – 10.25 : Amélioration de la connaissance et la réduction du risque sismique en Haïti (PNUD)
10.30 – 10.50 : Apport de la sismologie citoyenne dans la prise des décisions (Direction Générale de la Protection Civile)
10.55 – 11.20 : Pause-café – visite des KAKEMONO OSMOSE et URGéo
11.20 – 11.40 : Nouvelle stratégie pour la gestion des risques (AGERCA)
11.45 – 12.05 : Activité générale sur les aléas telluriques (Ambassade de Suisse)
12.10 – 12.30 : Retour d’expérience en matière de sismologie à l’école (Collège Catts Pressoir)
12.35 – 12.55 : Communication et éducation face à la menace sismique (GeoHazards International)
13.00 – 14.00 : Débats
14.00 – 15.00 : Fin de l’atelier et Repas

Voir aussi : https://ayiti.unice.fr/ayiti-seismes  et https://ayiti.unice.fr/osmose/

 

Bulletin sismique pour la période allant du 1er au 28 Février 2023

Selon les observations faites à partir des réseaux locaux (Ayiti-seismes et UTS) et régionaux (Cuba, Jamaïque et République Dominicaine), l’activité sismique en Haïti pour la période allant du 1er au 28 février 2023 est marquée par la survenue de 110 séismes de magnitudes comprises entre 0,7 et 5,5. Par rapport au mois de janvier durant lequel 129 séismes ont été observés, le mois de janvier a donc enregistré 19 séismes en moins, soit une diminution de 14,7 %.

Parmi les séismes notés, deux secousses légères et modérées de magnitudes 5,5 et 4,8 se sont produites les 16 et 21 février en mer à l’ouest de Môle Saint-Nicolas et au sud de Belle Anse (cercles rouges). Sur les 110 séismes enregistrés, 97, soit 88,1 % ont une magnitude inférieure ou égale à 3 et 59, soit 53,64%, ont une profondeur inférieure ou égale à 10 km. Le nombre de séismes survenus en mer est de 48, soit 43,64%, avec 14 le long de la faille Nord- Grand’Anse-Nippes, ce qui laisse supposer un risque de tsunami si les conditions avaient été réunies, (faille en mer, magnitude minimum de 6,5, profondeur maximum de 50 km).

Figgure 1. Carte des épicentres des séismes (en jaune) enregistrés au cours du mois de février 2023 montrant la répartition de quelques failles (en rouge) sur tout le territoire

En ce qui a trait aux trois (3) départements les plus touchés par le séisme du 14 août 2021 (Nippes, Grand’Anse et Sud) dont l’épicentre a été localisé dans les Nippes, les activités sismiques dues en grande partie aux répliques et aux nouveaux déclenchements qui s’en sont suivis, ont ainsi évolué du 14 août 2021 au 28 février 2023.

Du 14 août 2021 au 28 février 2023 (18 mois 17 jours), les Nippes ont enregistré durant cette période 1113 séismes, la Grand’Anse en a connu 1145 et le Sud 395, soit un total de 2653 séismes. Il faut toutefois noter que parmi les 24 séismes enregistrés dans la Grand’Anse, pendant le mois de février, soit 21,8 %. Il y en a qui ont leurs épicentres localisés en mer au nord de Jérémie, le long de la zone de la faille Nord – Grand’Anse – Nippes.

Les Nippes, la Grand’Anse et le Sud ont enregistré au cours du mois de février, 54 séismes sur les 110 notés, soit 49 %, alors que le nombre était de 103 sur 129 en janvier (79,8 %). On a assisté à une augmentation des séismes survenus en février dans les Nippes et le Sud, alors que le nombre a largement diminué dans la Grand’Anse. Ce département reste néanmoins le plus secoué du territoire en février.