Journée Mondiale du Sida – L’égalité, un atout pour l’éradication de l’épidémie du sida

La dernière phase du VIH provoque la maladie SIDA qui provoque un déficit immunitaire chez l’homme aggravant la santé de tous ceux qui en sont atteints et est considérée mondialement comme une maladie incurable. Le VIH peut être transmis de différentes façons ; par des rapports sexuels non protégés avec une personne infectée, par l’utilisation d’aiguilles, de seringues ou d’autres instruments tranchants contaminés ou par une transfusion sanguine avec du sang contaminé. Elle peut également être transmise d’une mère infectée à son enfant pendant la grossesse, l’accouchement ou l’allaitement. Il convient également de noter que le virus ne peut pas vivre pendant une minute à température ambiante.

Selon l’ONUSIDA, les premiers signes cliniques du Syndrome d’ImmunoDéficience Acquise (SIDA) ont été décrits en juin 1981 aux États-Unis. Le Virus de l’Immunodéficience Humaine (VIH), qui affaiblit le système immunitaire, a été identifié en 1983. Depuis le début de l’épidémie, 79.3 millions de personnes ont été infectées par le VIH et 36.3 millions de personnes sont mortes de maladies liées au sida. En 2020, 37.7 millions de personnes vivaient avec le VIH. Le VIH/SIDA reste une préoccupation nationale majeure, en particulier pour les populations à risque et marginalisées. En 2018, environ 160 000 personnes vivaient avec le VIH en Haïti et 7 300 nouvelles infections au VIH ont été enregistrées. Le SIDA est avant tout une maladie qui est soumise à de nombreux préjugés quoique les études et les recherches montrent qu’il s’agit de la dernière phase du virus VIH. Malgré cela, les Personnes Vivant avec le VIH (PVVIH) sont encore stigmatisées.

Pour cette journée mondiale, les Nations Unies ont mis en avant le thème « ÉGALISER » qui est un appel à l’action pour que chacun s’engage à éradiquer complètement cette épidémie. Pour corroborer ce thème, l’ONUSIDA a déclaré : « Pour mettre fin au SIDA, nous devons nous attaquer aux inégalités de ressources ».  Le thème s’attaque à cet aspect afin d’éliminer toute sorte de stigmatisation et de discrimination envers les Personnes Vivant avec le VIH (PVVIH).

L’AGERCA, en tant que partenaire de l’Université Georgetown aux Etats-Unis à travers le projet TIDE, durant sa dernière série de formation réalisée au mois de septembre, a mis en évidence le fait que la majorité des personnes infectées peuvent vivre sans avoir aucun élément détectant la maladie. Ces dernières peuvent donc passer toute leur vie avec le virus et ne sont pas très vulnérables. Avec un support médical régulier, elles deviennent conscientes de leur situation et adoptent un style de vie qui leur permet d’intégrer tout type de travail. Par conséquent, des méthodes préventives peuvent être adoptées pour inclure les PVVIH dans les différentes couches de la société sans impacter leur environnement. Parmi ces méthodes, nous pouvons citer la PreP (Prophylaxie de Préexposition) qui est la plus connue mais toujours à sa phase incubatrice en Haïti. Des programmes ont été mis en place avec un ensemble de composantes classées en priorités de travail : dépistage et traitement, prévention et éducation, soutien social, prévention de la transmission mère-enfant, le tout réalisé au niveau de la société civile pour une meilleure connaissance du VIH.

Le SIDA est parmi les maladies encore mal comprises par plus d’un. On n’accorde pas une attention spécifique pour améliorer la connaissance de chacun non seulement pour une meilleure prise en charge du VIH et aussi pour se familiariser avec les bases de cette maladie. De 2011 à 2019, des projets et institutions se sont concentrés sur ce fait pour augmenter la sensibilisation et la formation des communautés afin de réduire l’impact de la maladie et aussi pour enlever le mépris qu’il y a autour du virus en Haïti. Depuis 2017, selon la FOSREF, une grande amélioration et préparation sur la propagation de la maladie a été constatée. Les sessions de formation réalisées par l’AGERCA sur cette thématique rentrent dans la même ligne du thème pour la journée mondiale de la lutte contre le VIH/SIDA qui est « ÉGALISER » et n’est qu’un début de ce plaidoyer contre la stigmatisation et la discrimination.

Dans cet objectif de réduction de l’impact du virus, des stratégies ont été adoptées pour soutenir dans un temps limité des approches avec de nouvelles ambitions basées sur les leçons apprises des maladies infectieuses surtout lors de la pandémie de COVID-19. En ce sens, le VIH/SIDA n’est pas une humiliation, voire une fatalité. La solidarité doit être portée aux PVVIH pour leur garantir une assurance en apportant le soutien psychologique dont ils nécessitent. Le secteur privé à travers l’AGERCA vient en appui en soutenant et mobilisant des partenaires pour une meilleure orientation dans la réduction de la discrimination et la stigmatisation du VIRUS. Cette année, célébrons la vie durant la journée mondiale du SIDA à travers l’inclusion sociale.

L’AGERCA plaide pour l’inclusion des PVVIH !

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