Pour vous donner une petite piqûre de rappel, un tsunami est une série de vagues qui sort au fond de l’océan pour envahir la terre ferme.
Il y a plusieurs causes qui peuvent déclencher un tsunami :
- Un séisme sous-marin de magnitude minimale 6.5 et de profondeur maximale 50 km ;
- Un volcan sous-marin ;
- Une météorite qui tombe dans la mer.
Toutes ces situations peuvent provoquer des vagues de tsunamis.
La région caribéenne a déjà subi plusieurs vagues de tsunami, soit au moins 75 au cours des 500 dernières années avec un bilan de plus de 3.000 morts.
Pour sa part, Haïti a déjà subi plusieurs vagues de tsunami. Par exemple, le tsunami qui a tué 300 personnes dans le nord faisait suite au tremblement de terre du 7 mai 1842. Suite au tremblement de terre du 12 Janvier 2010, un tsunami a été déclaré dans l’ouest notamment à Leogane et a fait 7 morts. (Source : SEMANAH, UNESCO)
Haïti est un pays où tous ces 10 départements, sauf le centre, sont exposés au risque tsunami car il y a au moins une ville de ces départements qui s’expose à la mer. En plus, ce pays est traversé par la grande faille maritime septentrionale, notamment au niveau des départements du Nord’Est, du Nord et du Nord’Ouest. Cela augmente le niveau de matérialisation de cette menace.
Parmi toutes les villes côtières d’Haïti, il y a seulement Fort-Liberté dans le département du Nord’Est, qui est une ville prête au tsunami. Cette reconnaissance n’est pas donnée gratuitement. Il y a un ensemble d’indicateurs et des procédures à respecter pour être reconnu comme une ville prête au tsunami.
Fort-Liberté est une ville côtière située au Nord-Est de l’île d’Haïti et qui compte environ 20 000 habitants. Cette ville a été sévèrement touchée par le tsunami de 1842 mentionné plus haut. C’est une très bonne stratégie de renforcer la capacité de préparation de cette ville par cette initiative qui a pour but de la rendre prête au tsunami (Tsunami ready community).
L’exposition d’Haïti face au risque de tsunami est naturelle car c’est un pays situé au bord de la mer avec plus de 1700 km de côte. Par conséquent, ce pays est déjà une victime de tsunami, il pourra encore affecter si toutes les conditions sont réunies.
Au final, l’AGERCA invite les entreprises, les Organisations de la Société Civile (OSC) et toute la population de manière générale, à agir de manière responsable en respectant les consignes de sécurité pour faire face au tsunami. De son côté, l’AGERCA va continuer à sensibiliser la population haïtienne par rapport à ce grand danger auquel le pays est exposé.
Rappel des consignes de sécurité face au tsunami ici
Kilè ayiti prevwa tsunami ankò eake riske odanje
Pa gen yon dat fiks yo ka anonse pral gen sounami. W ap jwenn tout konsèy sou sounami la : https://agerca.ht/risque-sismique/