Le 12 janvier a marqué la mémoire et devient une date inoubliable pour tous les haïtiens.
Chargée d’amertume, la date du 12 janvier 2010 marque l’un des tremblements de terre les plus dévastateurs dans le monde. Ce séisme catastrophique, a causé la mort d’environ 230.000 personnes et une perte économique évaluée à près de 8 milliards de dollars, soit environ 100% du PIB d’Haïti selon le rapport d’évaluation des besoins et des dégâts des autorités du Système National de Gestion des Risques de Désastre (SNGRD).
Après cette date et malgré ce sinistre évènement, la population continue de construire dans l’anarchie la plus totale, sans respecter les normes parasismiques établies par les autorités. Pire, beaucoup de gens vivent même sous des maisons fissurées par le tremblement de terre du 12 janvier 2010 au péril de leur vie.
Par cette note, l’AGERCA exhorte les autorités haïtiennes notamment les mairies à assumer leurs responsabilités en faisant respecter par tous les mécanismes possibles les normes de construction parasismique et éviter de construire dans les zones vulnérables.
11 ans plus tard, on peut tous constater que le pays n’est toujours pas prêt pour faire face à un autre tremblement de terre. Si nous n’agissons pas rapidement, nous risquons d’avoir à faire face à un séisme encore plus ravageur que celui de 2010, avec toutes ses conséquences.